"La Nature Humaine" article sur un faux argument

Salut,


Dès qu'on ose parler de réinventer un modèle de société différent de cette merde de capitalisme débile promouvant sans cesse l'individualisme comme seule valeur, la compétition et le rapport de force comme seul rapport social et le tout marchand comme seule possibilité d'échange entre être humain arrive un moment où un être qui se croit supérieur et voulant vous apprendre la vie tente de vous remettre les pieds sur terre en évoquant ce qu'il appelle "La Nature Humaine"...


 


Qu'est ce donc que cette Nature Humaine qui imposerait et validerait comme seul modèle social possible le capitalisme?


Si vous avez l'audace de demander naïvement à votre interlocuteur ce qu'il entend par là, au mieux vous obtiendrez comme réponse "par là, je n'entends rien", au pire vous obtiendrez des stupidités du genre "la résultante tu l'as devant les yeux depuis des siècles, ça ne te suffit pas?"  ou "il y a des millions de morts pour en parler tu sais la gestapo comme ceux de staline c'était des types comme toi et moi à la base, c'était des humains qui ont torturé d'autres humains".


 


Bref, La Nature Humaine existerait donc de façon indiscutable, serait éminament négative et sa résultante en terme d'organisation sociale serait unique et représentée par le capitalisme seul système social possible pour une société humaine digne de ce nom...


 


Sur l'existence de La Nature Humaine:


 


La Nature Humaine suppose l'exitence d'un socle comportemental commun à chaque être humain...


 


Hum... Donc, un socle comportemental inné non modifiable par l'acquis et non modifié par l'adaptation à l'environnement de vie...


 


Cela entrerait donc, non seulement en contradiction avec l'évolution des espèces, mais impliquerait aussi l'inutilité de l'éducatiion et proclamerait l'impossibilité de maîtriser se socle commun comportemental par la raison.


 


Bref, autant dire que c'est d'une part hautement improbable et en contradiction avec l'expérience quotidienne de la plupart d'entre nous.


Mais supposons....


 


Donc, quelle que soit la civilisation dans laquelle nous évoluons, quelle que soit l'éducation ou les expériences que nous traversons, quelle que soit notre réflexion, nous ne pouvons pas aller contre "La Nature Humaine".


 


Sur le fait qu'elle soit néfaste:


 


Ben oui, non seulement, on est soumit à "La Nature Humaine" de façon mécanique, mais en plus, elle est néfaste, ou du moins incompatible avec une autre société que celle que nous connaissons comme modèle dominant: Le Capitalisme.


 


Passons sur le fait que le capitalisme ne soit pas le seul modèle social qui ait existé, existe, et j'espère existera et considéront les autres comme des "erreurs" possibles ou des versions non abouties du modèle social dominant actuel...


 


Donc, La Nature Humaine serait donc individualiste, agressive, dépourvue d'idée de partage et de considération pour l'autre et privilégiant les rapports de force à toute autre type de rapport social...


 


Hum... Bon, a ce point de la réflexion, je n'aimerai pas avoir de moi la même image que vous avez de vous... A moins que vous ne soyez pas humain?


 


Bon, supposons que ce soit le cas, que La Nature Humaine existe et qu'elle soit néfaste pour l'Homme et son environnement. Elle pourrait être ni néfaste, ni positive, elle pourrait être positive, mais bon, supposons...


 


Deux conclusions s'imposent, soit nous aurons tous ce que nous méritons en notre temps, on se tape du reste de la planète, faune et flore comprise et ce dans le respect du fatalisme dicté par La Nature Humaine. A ceux là, je dis, laissez nous essayer de nous débattre dans des actions vaines, de toute façon cela ne changera rien, mais surtout cessez de nous emmerder avec La Nature Humaine Néfaste et votre fatalisme qui ne sert en définitive que l'immobilisme, pérennise et justifie le capitalisme. Bref, stop, arrêtez de vous prendre la tête avec nous, nous sommes insignifiants et vous nous faites chier.


Soit, il est nécessaire de faire disparaître au plus vite l'humanité au nom de je ne sais quelle mission divine qui serait de préserver la planète, sa faune et sa flore, auquel cas je vous invite à commencer le travail par vous!


https://www.facebook.com/notes/nicolas-poitier/la-...


 


 


et un article (fictif) en lien direct:


MOI (ou pourquoi suis je aussi dénué de sens commun, obstiné et rêveur)


Salut,


 


Ben oui, c'est un article sur MOI, c'est pas ce qui au final importe le plus à chacun?


Alors on va se mettre d'accord tout de suite, je ne suis pas un saint et si je me préoccupe des autres c'est avant tout pour MOI!


Les grandes idées de compassion, de paix universelle, de bonheur pour tous, l'hypocrisie qui consiste à se cacher derrière des grandes idées bien pensantes, le combat entre le "bien" et le "mal", c'est pas pour MOI!


Mais alors pourquoi est-ce que je veux changer les choses?


Pourquoi je ne me contente pas de mon sort?


Pourquoi je n'écrase pas les autres pour améliorer mon sort personnel?


 


Bonnes questions!


 


Parce qu'en plus d'être égoïste, je suis peureux, fainéant et que je veux le beurre et l'argent du beurre, c-a-d que je ne voudrais pas que d'autres peut être plus intelligents ou plus astucieux (je doute sérieusement de l'existence de telles personnes, mais on sait jamais)  que moi puisse me rendre la pareille et puis c'est fatigant de se battre et en plus ça nuirait à l'image que j'ai de moi-même... Ben oui en fait, je suis aussi imbu de ma personne et mauvais joueur!


 


Bref, je veux pouvoir faire ce qui me plait quand ça me plait sans risque que quelqu'un m'en empêche et que les choses soit faites quand même, si possible en fournissant le moins d'effort possible!


 


Les luttes dans lesquelles je m'engage ne me sont pas dictées par la nécessité, j'ai un boulot (surtout un salaire et pas si ridicule que ça) et donc les moyens de subvenir à mes besoins, mais disons que je n'ai pas l'esprit tranquille et que je m'inquiète toujours de savoir si demain m'offrira toujours cette possibilité... En plus je suis angoissé!


 


Bon, je vous le concède, j'ai deux filles et quelques personnes proches que j'aimerai bien voir disposer des mêmes possibilités auxquelles j'aspire pour MOI même, à savoir la plus grande liberté possible pour le moindre effort, mais ce n'est pas fondamentalement ce qui me pousse à vouloir un changement de société. La vraie, la seule raison c'est MOI!


Avoir les moyens de vivre au mieux, sans me prendre la tête, sans risquer de tout perdre du jour au lendemain et surtout sans combattre tout le temps pour l'obtenir!


 


Au vue de cet état de fait désespérant de ma condition et de mes motivations, voyons maintenant quelle est mon analyse et ce qui constitue ou a constitué pour moi la nécessité de prôner une transformation profonde de la société... (pour l'action je suis encore à la traîne, mais bon, ça risque de changer profondément si j'arrive à concilier tout ça est que ça m'amuse toujours autant de jouer au révolutionnaire... ^^ )


 


Bon alors:


 


Première constatation: La compétition c'est pas mon truc!


Pourquoi? Ben parce que gagner c'est sympa, mais perdre c'est pas drôle du tout et surtout cela demande un effort constant parce que t'as toujours un connard pour vouloir prendre ta place...


Passer son temps à se battre pour maintenir sa position privilégiée envers et contre tous ne constitue pas ni une position enviable, ni une solution de long terme. Bref, l'effort est permanent et empêche de consacrer son temps à autre chose... En plus ça attire l'envie des autres et ça rend seul ou fausse les rapports sociaux. Ben oui, on ne sait plus qui sont vos vrais amis etc... Bref, c'est vraiment débile. Donc exit la compét, c'est stupide, trop contraignant, fausse les rapports humains et attire trop l'attention et l'envie...


Bon, alors on fait quoi? Ben la coopération ou collaboration!


Ca c'est top! Ben oui, ça te permet d'avoir plein d'amis, de pouvoir être remplacé par les autres si tu veux faire autre chose et sans t'attirer les foudres du collectif si tu te démerdes pour trouver un remplaçant et ne pas tirer au flanc trop souvent (ah ben oui, y a des contraintes minimales, mais bon, c'est pas la mort...)


 


Mais! Me direz-vous, la compétition c'est ce qui pousse à l'amélioration, à l'innovation, à l'optimisation! et permet à terme le mieux pour tous!


Bon, alors soyons clair, le mieux pour tous à la base c'est pas mon problème, mon seul problème c'est le mieux pour MOI et le mieux pour MOI c'est qu'on me foute la paix et que je puisse faire ce que j'ai envie avec les contraintes minimale et sans risque qu'on m'en empêche dans l'avenir quels que soit mes choix!


Mais bon, puisque j'ai vaguement conscience que si c'est mieux pour tous, y a de grandes chance que ce soit mieux pour moi et que si je ne m'en préoccupe pas y a des chances que les autres décident que le mieux pour eux se conçoit mieux sans moi, je vais répondre...


Donc, la compét c'est l'innovation? Hum... La compét ça pousse à imaginer des nouvelles façons de faire pour s'assurer un avantage, ça ne suppose en aucun cas d'en faire profiter les autres! Ca pousserait plutôt au secret, à cacher le comment, au mieux à vendre ce comment... A tricher oui, à espionner les façons de faire oui, mais à en faire profiter tout le monde? Nan mais vous rêvez?


Sérieusement, au mieux, la place de la compétition, c'est uniquement pour tester ce qui est la meilleure façon de faire dans le cadre d'une coopération, c'est tout! Et puis dans la compétition, on réinvente tout ce que les autres ne vous donneront pas, on perd un temps fou et pleins de points de vue différents que l'on aura peut-être jamais l'idée d'explorer... Non, franchement, la compét c'est inutile ou presque et loin très loin d'être optimal pour un mieux pour tous... et alors pour moi qui n'aime pas perdre, qui suis fainéant et égoïste, je vous dit pas...


 


Si on observe un peu, on s'aperçoit que:


Si tu agresse, contraint ou abuse l'autre, il a tendance à vouloir ta peau, si tu es réglo et que tu arrives à trouver un compromis honnête et accepté, là, en général, si l'autre n'est pas trop con, tu peux compter sur lui pour la suite. Bon, sauf si l'autre a les moyens de t'écraser comme une merde sans que tu puisse résister. Ca c'est un problème... Il peut être tenté... Mais même comme ça, il aura des réticences, ça s'appelle la conscience, le remord, la culpabilité et c'est bien pratique! ^^ Bon, en gros ça optimise tes chances cette attitude, donc c'est la stratégie à adopter la plus efficace!


Ca se résume en gros à 'Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te fasse' qui est privé de sa deuxième partie: Parce que sinon, il risque de t'en foutre plein la tronche ou de vouloir le faire! Le fait d'éluder cette partie ayant bien sû l'intérêt de faire passer l'auteur pour un saint ou vouloir le bien de tous (ce qui au passage optimise encore la stratégie en incitant les autres à l'appliquer sans contrepartie), alors qu'il ne fait qu'agir dans son intérêt personnel...


 


Reste la position de "Leader" dans un groupe!


Aïe Aïe Aïe! Ben il n'en faut pas! Pourquoi? Parce que d'une part la position est bien trop en vue et que le statut de champion (voir ce que j'ai dit précédemment sur la compétition) n'est pas du tout enviable et trop contraignant, mais qu'en plus, si vous êtes chef, tout le monde attend de grande choses de vous (ce qui est trop chiant quand on ne sait pas quoi faire ou comment le faire) et que l'on peut vous reprocher des décisions dont vous auriez la responsabilité! Alors ça, c'est des coups à se faire virer du groupe... Donc, non, être Leader n'est pas la bonne stratégie. Mais si quelqu'un d'autre est Leader? Ben c'est pas bon non plus, il est capable de prendre des décisions que vous n'approuvez pas et de vous contraindre à les accepter pour éviter de perdre le soutient du groupe ou de ternir votre image! Non, laisser un Leader s'installer n'est pas la bonne solution non plus, c'est trop risqué pour soit, pour le groupe et instaure un climat de compétition ou d'envie, bref, c'est nul!


Mais alors on fait comment si on a pas de chef pour prendre des décisions? Ben, il ne reste que la Démocratie, c-a-d trouver un compromis acceptable pour tous à la suite de discussions... Ah oui, pas la peine de me parler de décision majoritaire, tôt ou tard c'est la merde et l'ensemble des minorités brimées a un moment ou un autre remettent en cause le groupe. Il arrive même que certains qui n'avaient pas d'avis ou en avaient un mais sans oser le donner posent problème. Donc la Démocratie implique d'inciter par tous les moyens possible d'avoir l'avis de tout le monde et ou d'essayer qu'ils s'en fassent un, sinon vous ne serez jamais tranquille. Le "comme t'as pas voté, t'as rien à dire", c'est sympa, ça justifie la connerie mais ça ne règle pas le problème. C'est un peu comme le "c'est nous qui sommes les plussss nombreux, c'est noussss qu'on décide", c'est jouable si la minorité est vraiment faible et pas complètement en opposition sinon, ben c'est la merde! ^^


 


Donc là, si tout le monde a suivi, on en est à collaboration, respect de la parole donné et Démocratie en partant des pires travers et juste comme but, la liberté et la paix sociale (condition nécessaire pour qu'on me foute la paix, qu'on ne me demande pas des comptes et qu'on ne veuille pas m'empêcher de faire ce que je veuBouce cousue.


 


Bon, et si j'ai fait le mauvais choix? Ben oui, je ne suis pas infaillible...


Ah! Ben oui, il faut que les autres aient le devoir de me donner une seconde chance (voir même toutes les chances) parce que sinon je perds tout.... Bon, ben la solution est dans le problème, il suffit de faire en sorte qu'il soit normal de récupérer tout le monde. Entendez moi bien, je sais que je ne suis pas infaillible, ni même à l'abris d'un coup du sort et je ne peux pas demander de mesure d'exception, cela serait trop aléatoire, donc il faut que cela soit une règle générale!


 


Conclusion: Liberté, Egalité, Fraternité, Démocratie, Respect et Tolérance!


Comme quoi, même avec La Nature Humaine, pour peu qu'on ait un peu de jugeote, on y arrive à vouloir autre chose que le Capitalisme... Wink


https://www.facebook.com/notes/nicolas-poitier/moi...


 


 

"L'art de la citation est l'art de ceux qui ne savent pas réfléchir par eux-même." Voltaire Wink
"L'avenir ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire" (Gaston Bachelard)
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Je crois que la théorie de Thomas Hobbes a un peu trop intoxiqué les esprits et a rendu la discussion stérile avec les propagande qu'il en a suivit.. par contre certains libertaires ont travailler sur cette supposé nature.. je me range bien derrière Kropotkine içi..


" Les chrétiens disaient : " Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse à toi ". Et ils ajoutaient: " Sinon, tu seras expédié dans l’enfer !"


La moralité qui se dégage de l’observation de tout l’ensemble du règne animal, supérieure de beaucoup à la précédente, peut se résumer ainsi : " Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent dans les mêmes circonstances. "


Et elle ajoute :


" Remarque bien que ce n’est qu’un conseil ; mais ce conseil est le fruit d’une longue expérience de la vie des animaux en sociétés et chez l’immense masse des animaux vivant en sociétés, l’homme y compris, agir selon ce principe a passé à l’état d’habitude. Sans cela, d’ailleurs, aucune société ne pourrait exister, aucune race ne pourrait vaincre les obstacles naturels contre lesquels elle a à lutter. ""


La Morale Anarchiste, Pierre Kropotkine.

Je crois qu'il existe véritablement une nature humaine, comme tous les animaux ont des schémas de comportement inné. Mais ça n'implique pas qu'il soit impossible d'y échapper comme dans un modèle stimulus-réponse. Et si nous sommes capables de répondre autrement que comme des automates, ce n'est même pas un privilège humain. C'est ce qu'a démontré Konrad Lorenz: l'évolution a fait que certaines espèces sont capables de répondre à leur environnement de manière originale, et de transmettre à leurs descendants; selon lui, parce qu'il est plus souple et plus efficace, ce type d'évolution a supplanté les mécanismes d'évolution classique (exemple des macaques de l'île de Koshima).


Si beaucoup d'animaux en sont capables, a fortiori nous, qui y avons ajouté des règles de conduite. Mais ces règles, c'est à l'individu de les choisir, en essayant d'être de préférence en harmonie avec les autres, et elles ont le pouvoir de complètement annihiler nos conditionnements innés. Cest dans ce choix qu'intervient l'éducation, mais aussi le vécu de chacun.


Par exemple, si le sacrifice existe chez les animaux, ce n'est pas une généralité. Pourtant l'histoire nous donne de nombreux exemples lors de naufrages etc., de personnes se sacrifiant pour les autres sans qu'aucune théorie, ni celle de la sélection de parentèle ni une autre, puiise l'expliquer.


Alors oui, comme tu dis, le prétexte de la nature humaine n'est souvent qu'un argument qui permet de se justifier. Le "there's no alternative" est directement issu de cette pseudo logique.


De toutes façons, un seul contre-exemple suffisant pour démontrer qu'une loi est fausse, des c...ries comme la nécessaire compétition peuvent tout de suite passer aux oubliettes. Même si 99% des gens le pratiquent, on a toujours la liberté d'agir autrement.

« Les eaux captives, que ce soient celles de l’habitude ou du despotisme, ne tolèrent pas la vie. La vie dépend de l’agitation de quelques individus excentriques. En hommage à cette vie, à cette vitalité, la communauté doit accepter des risques et une certaine part d’hérésie. L’Homme, s’il veut vraiment vivre, doit vivre dangereusement. » Herbert Read

Je peux répondre en tant que bouddhiste.


 


En simplifiant beaucoup (désoléWink)


 


Dans le bouddhisme (du grand véhicule) nous pensons qu'il y a une sorte de socle , ce qu'on appel la nature de "bouddha"Wink , en chacun de nous, que nous sommes tous foncièrement bon. Si nous agissons de manièere égoiste , égocentrique ..etc, ce n'est que parceque cette nature est voilée. Et ce voile peut être généré de bien des manières, par des conditionnements sociétales, par des conditionnements familiaux etc, par notre propre histoire, notre propres actions passés, et les habitudes qui ont été prisent (le karma=action, que l'on n'est pas obligatoirement obligé de ratacher a des croyances de vie antérieures et de réincarnations (perso je n'y croit pas).


 


Seulement cette nature est voilée par notre système de récéption de la réalité, que nous nommons : 5 agrégats. 


 


Car ce systeme de prise de connaissance du réel (par nos sens, cerveau etc), provoque les trois poisons :


-ignorance de cette nature libre,


-avidité  et


-haine /colère.


 


 


 


 


 


Il y a donc bien un socle non modifiable (pour moi) libre, qui se voile par nos actions et notre enviironnement, mais celui ci est une capacité a se libérer a chaque instant (c'est ce qu'on appel "l'eveil", le mot de bouddha veut justement dire cela.)


 


A cause de ces agrégats, nous avons tendance a croire que nous sommes une personnalité fixe. Croyant que nous sommes figé,   (c'est en partie cela l'ignorance) nous developpns l'avidité : saisir tout ce qui pourra la rassurer, lui faire plaisir dans le sens de la confirmer.


 


Et quand cette tentative d'avidité (le plus souvent inconsciente) sera frustrée, alors se developpera le troisème poison,  la haine et la colère envers ce qui gêne l'avidité.


 


 


 


Ainsi, c'est un systeme très "psychologique", qui montre que l'homme a chaque instant peu se libéré de son fonctionnement auto-emprisonnant. ( ce n'est pas une liberation definitive mais a rejouer a chgaque instant)


 


("le maitre", notion qui ne colle pas très bien avec l'anarchie, est mal comprise et pourrait etre plutot decrite comme un ami qui aide a se comprendre sans (normalement) rien a ttendre de vous financierement, comme un maître artisan, malheureusement il ya eu des dérives et rien n'ai parfait puisque cela depend de chacun)


 


 


 


Je pense que , Le probleme des systemes de société, même pour les syteme libertaire , c'est qu'il leur manque un systeme d'autoformation, ou chaque individu peut travailler psychologiquement sur lui même , travaille qui impact le groupe entier.


 


Je trouve ainsi (et je ne suis pas le seul) que l'anarchie et le bouddhisme (dans une formule moderne) fonctionnerait a merveille, pour calmer l'avidité de la société capitaliste. ou bonheur s'accorde avec  posseder, acquerir, l'agrent, la gloire...

C'est bien joli de parler de nature humaine mais c'est le capitalisme qui est à la base de tous nos problème.


Il y a bien eu un déclencheur, mais après le capitalisme l'a amplifié.


Je vous conseille d'aller faire un tour là
http://emergenceducoeur.unblog.fr/2008/09/16/le-co...


 


Ce qui détraque le monde, c'est la possession, c'est la jalousie, c'est la haine, c'est le capitalisme, c'est les gens qui privilégient l'avoir, le paraître au lieu de l'être. Jalousie, Possession, "tu as donc je veux avoir", le côté "c'est normal de... parce que tout le monde veut ca ou tout le monde a ca".

Vivre simplement pour que tous puissent simplement vivre.

Le capitalisme est un probleme car il génère des inégalités et forme un système de classe. On est d'accord sur cela, il est a revoir entierement, et a remplacer par un système plus égalitaire.

Mais a mon a vis, cela ne reglera pas tout les problemes de l'humanité. Si les problemes de l'homme se réduisait au fonctionnement de la société, cela serait simple a regler. Seulement la société ne peut s'harmoniser pusique l'humain ne peut pas s'harmoniser avec lui même. L'humain a en lui aussi un probleme personnel a regler et c'est a chacun de faire son chemin pour se comprendre soi même. (la c'est deja plus complexe a regler !)

"Ce qui détraque le monde, c'est la possession, c'est la jalousie, c'est la haine,"
Olivier Itali...

Oui je suis d'accords avec toi, mais c'est a completer.
Le capitalisme n'est qu'une partie du probleme. l'avidité , lahaine la jalousie, peuvent très bien naitre , chez une personne dans une société libertaire. le systeme sociale ne resoud pas tout les problème mentaux, même si je suis d'accord il améliore la situation d'ensemble, et amène une base plus saine pour que chacun puisse se libéré de (ce que les bouddhiste appel) les poisons mentaux.


"Croire que nous sommes à la merci de nos penchants animaux est une illusion qui s enracine aussi dans la culture."
Marshall Sahlins

AhGrin... et quand un tres belle femme, tres pulpeuse passe devant toi, ne redevient tu pas un animal très vite ? (comment l'absence de capitalisme va regler ce probleme ?)
quand tu passe devant une boulangerie et que tu vois un énorme gateau, n'as tu pas envie de le manger ?
Quand lors du'une discussion, tu veux absollument a voir raison, et que tu emploie tout les moyens pour dominer l'autre grace aux mots, est-ce la faute du capitalisme ?
Quand certains jour tu es insatisfait de ta vie, et tu veux tout changer, t'en a marre, es tu sur que c'est le probleme du capitalisme ? (on peux trouver une infinité d'exemple)

Attention je ne dis pas que c'est mal d'avoir des envies., Je dis juste que l'homme est bien un animal, doué de raison certes, mais un animal quand même, c'est de se croire si supérieur aux animaux qui nous fait avoir ce sentiment de supériorité sur la nature, cette façon de voir est issu des lumières Francaise, la raison ! mais je pense que c'est a revoir tout cela, cette philosophie est limité et depassé.
oui je n'ai pas toute les infos pour juger si je suis en accord avec sa pensée (et j'ai déjà une dizaine de bouquin qui m'attende !)

Pour ce que j'en comprend , mais je ne comprend peut être pas,

croire que des pulsions meutriere peuvent avoir une source differentes, que des pulsions sexuelle, ou pulsion de gourmandise..ou autre me parait érroné.

tout cela participe du même fonctionnement de notre cerveau , qui fonctionne avec des decharge hormonales.

et cela rejoint la philo bouddhiste, qui dit que dans l'ignorance (quand on agit que pour soi, separé des autres) se deploie l'avidité, et quand l'avidité est frustré se deploie la haine et la colère.

prend un os a un chien, il va t'aboyer dessus.

donc pulsion d'attirance est lié au pulsion de tuer. ( a part maladie mental)



Je pense que l'humain a les même pulsion que l'animal : avidité, pulsions etc , mais qu'il a en plus la faculté de s'éduquer pour les contenir, comprendre ou mettre des limites pour ne pas etre l'esclave de ses pulsions. On a tous à des moment ou a d'autres envie de zigouiller quelqu'uns, si on ne le fait pas c'est que nos sociétés nous ont par leur culture imprimer une education qui nous dit : tuer c'est mal. C'est donc de cela qu'il doit parler.

pour autant ces facultés de l'homme a s'eduquer, n'enleve pas la constitution même de son corps/esprit qui globalement reste assez proche des autres animaux : avoir des pulsions, decharge hormonales, qui font s'accelerer le ryhtme cardiaque, augmente l'afflux sanguin vers les cerveau (vieux reflexes d'animal quand il est attaqué pour favoriser les solutions de combat , fuites ou d'imobilité tétanisé (camouflage instinctif) tous cela est lié a notre morphologie même, systême nerveux , sens, fonctionnement du cerveaux, fonctionnement hormonales (décharge).

l'homme et l'animal ne sont ni bon , ni mauvais, c'est leur corps qui régait, (bon, mal ce sont des concept humains), il se batte instictivement pour leur survie au détriment des autres.

l'education nous apprend la vie en commun a respecter laliberté de l'autre et que nos instinct n'aille pas trop loin.
Oui c'est sur que devenir un fourmi n'est pas tres enviable, genre le modele communiste autoritaire quoi ^^
Pourtant je pense que c'est un entre deux qui serait pas mal, car on voit bien que notre civisation rencontre une crise. Le capitalisme : chacun pour soi n'amene pas non plus le bonheur.

Alors ce n'est peut etre pas un don total de soi pour le groupe qui est enviable, mais au moins un partage total : ce qui veux dire que l'integrité de la personne est respecté, mais qu'il n'ya pas repli sur soi. Leprobleme des meutes de loup, d'elephant c'est qu'il ya un dominant, et des combat pour prendre la place de dominant, je pense que l'humain peut aller plus loin que ce model archaique. Mais pour cela il faut une société qui provoque cela, comme un model libertaire, et un travail sur soi même, car on a toujours tendance, par le fonctionnement hormonale de notre cerveaux (fonctionnement inconscient) a vouloir saisir pour se rassurer (une femme pour se reproduire, de la nourriture pour etre plus fort pour combattre ou se reproduire..) et repousser (les concurent, ceux qui gene) ahah je schematise fortement mais on peux en plus d'une société adpaté, travailler pour se comprendre, comprendre dans l'instant : comment je réagis , pourquoi je réagis comme cela... et travailler a réagir plus sainement.
Education, environnement, société capitaliste... La nature humaine, elle existe dès les premières secondes de la naissance. Or, dès les premières secondes de la naissance, que dis-je, avant même que le bébé sorte de lui-même, on lui inculque le non-respect, on le violente, on lui apprend "qui est le chef", et c'est pas lui. Avant même sa naissance : on déclenche (en blessant le corps de sa mère ou avec des produits de synthèse) au lieu d'attendre qu'il donne son signal. On accélère pareil quand on estime (sur des critères liés au capitalisme et à l'organisation des services) qu'il ne sort pas assez vite. On le sort de force en lui tirant la tête, forceps, spatules. Parfois on le sort sans répit par des césariennes non indispensables (je ne remets pas en cause les césariennes qui sauvent des vies, ceux qui ont un peu planché sur le sujet sauront de quoi je parle et ne crieront pas à l'obscurantisme).
On coupe son cordon précipitamment, le mettant dans une situation de détresse : "maintenant tu respires tout de suite avec tes poumons ou tu meurs, même si ça te fait mal" au lieu d'attendre que le cordon ait fini de battre en assurant la transition avec la respiration "aérienne".
Ça y est il est sorti. On le tient à l'envers, on le claque (enfin, plus maintenant). On l'éloigne du corps de l'odeur et du lait de sa mère, on lui fourre des trucs inutiles dans la gorge, bien bien profond dans l'œsophage, pour vérifier des trucs qui peuvent pourtant se vérifier autrement. On le pique au talon, on lui met des trucs dans les yeux, là, tout de suite, comme si c'était indispensable ou que ça pouvait pas attendre.
Ça, c'est rien que la naissance.
On lui apprend qu'il peut crier autant qu'il veut, ça ne changera rien.
Après, on le rationne, on lui donne à manger aux heures qu'on a choisies. On décide qu'il est petit le jour, mais qu'il doit se démerder tout seul la nuit, faire face tout seul à ses angoisses, pour l'autonomiser. Mon cul. On ne peut pas contraindre la marche vers l'autonomie, encore moins comme ça. Et ça, c'est rien que les premières semaines.
Les connexions neuronales se font grâce au toucher, eh bien tant pis, on le place loin des corps : transats, poussettes, berceaux, chaises hautes, et puis après on se sent malin de lui filer des gadgets pour stimuler son éveil, toujours sans le toucher hein. En revanche, on est prompt à le retenir physiquement quand il a une velléité d'autodétermination... La suite, toujours des décisions auquel le petit d'humain n'a pas part. On sait mieux que lui s'il a trop chaud, s'il a trop froid, s'il doit mettre des chaussures au lieu de gambader pieds nus, quelle quantité il doit encore manger. On lui enlève des choses des mains pour forcer le partage mais on le blâme quand il fait de même. On lui apprend la manipulation ou on le prend pour un con en lui proposant le bleu ou le vert (alors qu'il ne veut pas mettre de manteau).
Et ça, c'est quand on a des adultes dits bienveillants.
L'empathie, la disposition à la bienveillance et à l'entraide, les petits d'humains les ont à la naissance. Mais peu d'enfants voient leur intégrité physique et psychique suffisamment respectée pour conserver ces qualités intactes jusqu'au moment où ils sont assez grands pour pouvoir se défendre.
Et sinon j'aime bien Kropotkine, aussi.

edit: un site que j'aime bien et qui parle de cette violence éducative ordinaire: http://oveo.org/
= "La Violence éducative, un trou noir dans les sciences humaines", d'Olivier Maurel:
"On savait que la violence éducative était un phénomène mal connu. Mais le plus étonnant, c'est qu'il est méconnu même des scientifiques de haut niveau qui travaillent sur la violence. A quelques très rares exceptions près, ils ne disent pas un mot de la violence éducative, alors qu'il y a de bonnes raisons de penser que ce phénomène massif dont sont victimes, à divers degrés, la majorité des enfants est en grande partie la source des autres violences. De plus, les mêmes spécialistes des sciences humaines continuent à privilégier les explications qui accusent les enfants d'être à l'origine de la violence. (...)"
Merci pour le lien. Oui je suis d'accord avec toi, tout cela commence très tôt.
9051 a dit...

j'ai cru au début que tu tombait dans le pathos des pro life anti-avortement...
Mais finalement je trouve pas ça bête ce point de vu... Mais tu parle là des conditions d'accouchement et leur conséquence sur la vie de l'individu.


Pour la naissance je parle d'individu peut-être, mais ce qui est décrit là correspond à l'immense majorité des naissances dans le monde. Il y a peu de sociétés où l'on ne trouve des rituels de séparation et de "maltraitance" du nouveau-né sous un prétexte ou un autre (santé, tradition, volonté d'endurcir, que sais-je...).
A regarder de près leur évolution, on peut comparer aussi l'industrialisation de la naissance à l'industrialisation de l'agriculture.

En revanche je ne crois pas parler d'individu quand je dis : "L'empathie, la disposition à la bienveillance et à l'entraide, les petits d'humains les ont à la naissance. Mais peu d'enfants voient leur intégrité physique et psychique suffisamment respectée pour conserver ces qualités intactes". Pour moi c'est déterminant, c'est déjà beaucoup pour réfléchir à la société qu'on aimerait !