Autogérer TCB /participer, préambule.

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Autogérer/Participer, Préambule.


Participer tout court, participer à animer, promouvoir, relancer, co-gérer un espace en général, comme on peut s'exercer à le faire sur l'espace communautaire TheChangeBook

Participer à l'animation tout court, ou soutenir de sa seule présence, c'est déjà pas rien



Poster une simple question, un article, une image, une trouvaille, c'est déjà participer

Le simple fait de rester connecté-e au réseau joue d'ailleurs déjà sur un ressort important : la fréquentation.
Vous êtes nombreu-ses-x à regretter de ne pas avoir le réflexe de vous connecter aussi souvent que vous le souhaiteriez.
Beaucoup aussi déplorent ne pas se connecter à cause d'une fréquentation insuffisante à leur goût. Or ce sont toutes ces personnes qui font ou défont la fréquentation de thechangebook Smile en effet c'est en se connectant que, toutes ensembles, elles assureraient à Tcb la fréquentation de leurs rêves.

Vous trouverez ici les astuces permettant de rester connectés tout en limitant efforts et contraintes, et pourrez également enrichir ce fil de vos propres trouvailles.




On voudrait faire plus, mais ça semble dur de se jeter à l'eau?


La première question qu'on se pose lorsqu'on a envie, d'abord timidement, de participer, c'est "comment faire". On a l'impression qu'on ne sait rien faire en terme d'autogestion, parce que dans le système qui nous régit actuellement, toutes nos compétences sont segmentées, si bien qu'on ne peut rien faire sans le sempiternel "capo" pour les coordonner. Lequel, on le constate jour après jour, se paye grassement sur cette absence d'autonomie savamment entretenue. De plus, chacun d'entre nous est amené depuis son plus jeune âge à se contenter de consommer purement et simplement, les règles du système en place nous cantonnant à la seule réclamation, plus ou moins efficace, devant un résultat plus ou moins insatisfaisant.

Se jeter à l'eau, mettre son grain de sel, pas si dur qu'on le croit en réalité.
Quand on rejoint une initiative non marchande comme c'est le cas sur Thechangebook.org, on est pas payé, même si les efforts qu'on fait nous enseignent ce qu'on a envie de savoir, et peuvent nous apporter plus encore, au hasard de nos expériences.
ça veut dire qu'on ne peut pas nous virer à la première difficulté, et qu'on est aucunement contraint d'accepter de se faire engueuler par un "supérieur" pour conserver un emploi.
ça veut dire qu'on a le droit de tester, de rater, de refaire, de chercher. On peut aussi nous entraider, nous suggérer, donner son avis, et si les malentendus existent entre êtres humains, la ressource pour les résoudre et les dépasser aussi.
Donc on s'essaye, on teste, juste pour tester, ce qu'on a envie de tester.
Et commencer à faire collectivement, c'est aussi simple que ça.

Pourquoi ça vaut le coup de dépasser la sensation qu'il est "plus facile" de se contenter d'une fausse sensation de "liberté individuelle" consumériste.
Sans la vigilance de tous les instants à ramer à contre-courant pour apporter notre grain de sel, ne serait-ce que contre nos propres réflexes, les initiatives non-consuméristes ont vite fait de s'essouffler. Alors le scénario est partout le même. On souffle sur les braises, mais c'est toujours les mêmes qui soufflent, et très vite la plupart des bonnes volontés sont fatiguées. Au final, on en vient presque toujours à la même question : à quel moment ça ne vaudra plus le coup du tout, toute cette énergie, pour finir par l'épuiser à garder au chaud en attendant une relève qui ne vient jamais. Pendant ce temps qu'on fait le minimum faute de bras et d'esprits, l'état général se dégrade, et c'est un cercle vicieux. Ici comme ailleurs, faudra pas tarder à remettre un grand coup... Ou pas?

Thechangebook, réseau social autogéré, était censé, selon des prévisions averties, tenir le coup 3 mois. C'était en 2012! Et la plateforme est toujours intact, indépendante, non marchande, debout, et si elle a besoin de soutien, elle reste toutefois accessible gratuitement.
Autrement dit, quelques soient les difficultés (et à tous, elles ne sont rien), oui, ça vaut le coup.
Remettre sur les rails un projet à but non lucratif "pur" comme Tcb, voir plus grand pour lui et lui permettre à terme d'atteindre ses objectifs, c'est plus que jamais jouable - si et seulement si - on est suffisamment nombreux à y prendre part. Chaque petit caillou compte, quelque soit le niveau de dispo, quelque soit le niveau d'engagement.
Alors participons à l'aventure, c'est simple, et c'est enrichissant.

Autogestion sur Thechangebook. Une liste de tâches est en court de d'édition pour donner des exemples de ce qu'on peut faire (dans ce cadre, n'hésitez pas à ajouter vos propositions dans ce fil). En attendant, voici l'archive du dernier lancement de chantier de relance de Tcb !
Récriminer n'est pas proposer