Décembre 2015, une majorité non représentée

... A SUIVRE ... AU PROCHAIN ÉPISODE : Décembre 2015, une majorité de citoyens français en âge de voter... NON REPRÉSENTÉE!


Les résultats de ces dernières élections de décembre 2015 ont été communiqués sur le même vieux mode tronqué, inexact, et au mépris total d'une majorité des citoyens, sous couvert, pourtant, de démocratie. Nombre d'entre nous, hélas, continuent de communiquer sur ses bases, par habitude et/ou inconscients des vues et des raisonnements faussées qu'elles entraînent.

Refusant de valider cette présentation pour le moins trompeuse, en voici d'un peu plus complètes, que nous vous proposons de prendre pour base de réflexion et de partage, afin d'ouvrir un accès vital aux projections sociétales les plus élémentaires.



ou en camembert pour les esprits normands (auxquels on adresse une spéciale dédicace Wink ) :



Ces visuels ont été réalisés à partir du site officiel gouvernementale : http://elections.interieur.gouv.fr/regionales-2015...

En raison des arrondis, les résultats peuvent ne pas être égaux à 100.


La démocratie est morte, vive la démocratie!


Lors des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, la moitié des personnes inscrites sur les listes électorales n'est pas allée voter. Sur le nombre de Français de plus de 18 ans, seuls 48,7% ont exprimé un vote valide, donc 51,2% des Français en âge de voter n'ont pas exprimé de choix pour l'une des listes.

Bizarrement cela n'est pas un sujet d'analyse assez pertinent aux yeux de nos experts télévisuels et ils n'en parlent guère. A leur décharge on ne sait pas exactement ce qui se cache derrière l'abstention : un je m'en foutisme total, un je m'en foutisme partiel ou un désaveu franc et assumé.

Le je m'en foutisme total concernerait les décisions prises; auxquelles le "désintéressé" préfèrerait la pêche à la ligne. C'est l'interprétation "classique", celle qui permet aux experts, politiques comme politologues, de ne se poser aucune question et de continuer comme si de rien n'était.

Le je m'en foutisme partiel serait d'affirmer qu'aucune des propositions ne méritent qu'on la plébiscite et là ça pose un sacré problème à nos experts politiciens ou vendeurs de sondages... Si la majorité de la population pense qu'aucune proposition ne mérite leur vote, cela voudrait dire qu'il faut repartir de zéro, pas zéro comme «on recommence le vote», zéro comme «on recommence à élaborer des programmes». Imaginons qu'un architecte d'intérieur vous propose 4 plans inadaptés, bancales, ou hideux, il serait absurde et inacceptable qu'il vous impose celui qui vous a donné le moins envie de vomir... On peut exiger que, pour un sujet autrement plus important que l'aménagement d'un intérieur, il soit nécessaire d'obtenir plus qu'un «celui ci me paraît le moins invivable.»

Dans ce groupe, il est important de mentionner toutes les personnes qui se sont lassées d'être contraintes, de scrutin en scrutin, à asseoir le bipartisme contre leurs propres intentions de vote. On ne sait plus aujourd'hui à quand remonte cette injonction implacable d'un "front républicain" qui fait fi des sensibilités politiques, ce dès le premier tour, et qui se double de l'opprobre dont la vox populi se fait l'écho.

Le désaveu, quant à lui, serait de rejeter non seulement les personnes et les programmes mais aussi le fonctionnement même de l'élection ; dans ce cas nos experts habituels sont encore plus impuissants. L'idée de démocratie se limitant pour eux à l'élection d'un expert, d'un technocrate, d'un de leur pair, détenteur lui aussi d'un savoir ou d'une légitimité ; la démocratie directe, la démocratie liquide, l'autogestion ne sont pour eux pas envisageables car elles les priveraient de postes, de sièges ou de mandats et donc de rentes.

L'abstention, c'est effectivement 42% des inscrits sur les listes, et sur cette base, c'est déjà un chiffre important. Pourtant, nous n'avons pas parlé ici de toutes les personnes qui n'ont pas jugé bon, sans doute pour des raisons similaires, (sinon quelles autres?) de s'inscrire sur les listes. On les évalue ici à 6,4 millions de personnes, ce qui n'est pas tout à fait rien non plus*.

La démocratie n'est pas qu'une question de pouvoir, elle est avant tout débat, discussions, recherche de solutions, de consensus, d'adhésion à un projet. Il y a une poignée de jours, la majorité des citoyens n'ont même pas pris la peine de dire «merde» aux nombreuses propositions qui leur étaient faites, dans notre vieille façon de faire cette majorité se retrouve totalement ignorée, ne peut-on envisager mieux?

Qu'en serait il si, par exemple, nous avions une année pour peser nos choix pour l'année suivante? Si nous pouvions, dans ce laps de temps, nous déterminer sur des points précis, après avoir savamment étudiés leur faisabilité et leurs coûts, ceci en connaissance du budget et de l'influence de chaque décision sur celui là?
Reynaud Alexandre
Décembre 2015

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* Un visuel, qui, enfin, illustre des chiffres dans lesquels sont pris en compte l'ensemble de la population en âge de voter, est en projet de réalisation. N'hésitez pas à demander à être tenus informés de sa publication.

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A Lire aussi, d'une actualité redoutable, cette analyse approfondie basée sur les chiffres des différents scrutins de 1995 à 2014, sous cet angle nécessaire :

"(...)en utilisant les chiffres officiels des résultats de ces types d’élections et en mettant en perspective ce qui peut être comparé, on s’aperçoit que la réalité est toute autre (...)
Comme un certain nombre de citoyens ne s’inscrivent plus sur les listes électorales par dégoût, lassitude de n’être pas reconnus, écoutés, représentés, il est intéressant de calculer le pourcentage que représente le nombre de voix acquises par un candidat par rapport à la population en âge de voter, en comptant ainsi aussi ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales, pour donner aussi un poids citoyen à leur voix dans l’expression démocratique.
Cette mise en perspective bien plus démocratique, car prenant en compte ceux dont la voix est gommée par les techniques de calcul de pourcentage, nous donne une représentation plus juste en valeur absolue du poids réel de la représentativité quantitative de nos élus par rapport à la population en âge de voter, ou qui s’est inscrite au vote.." (...) "A vous de jouer… : "
Pièces jointes
Récriminer n'est pas proposer
A mettre en forme avant partage, si vous voulez bien.
Je pensais notamment mettre un extrait du texte de Joebar devant son lien (à mettre en lien intégré, d'ailleurs) et peut-être sortir de l'aspect discussion en travaillant collectivement le texte d'Alex, ce qui permettrait, en intégrant mes ajouts, de supprimer le mien.

Ou pas?
Récriminer n'est pas proposer
La démocratie est morte, vive la démocratie!

La moitié des personnes inscrites sur les listes électorales ne sont pas allés voter, bizarrement cela n'est pas un sujet d'analyse pertinent aux yeux de nos experts. A leur décharge on ne sait pas exactement ce qui se cache derrière l'abstention: un je m'en foutisme total? Un je m'en foutisme partiel? Un désaveu franc et assumé?

Le je m'en foutisme total serait de revendiquer n'avoir rien à faire des décisions prises, c'est l'interprétation "classique", celle qui permet de ne se poser aucune question et de continuer comme si de rien n'était.

Le je m'en foutisme partiel serait d'affirmer qu'aucune des propositions ne méritent qu'on la plébiscite et là ça pose un sacré problème à nos experts politiciens ou vendeurs de sondages... Si la majorité de la population pense qu'aucune proposition ne mérite leur vote, cela vaudrait dire qu'il faut repartir de zéro, pas zéro «on recommence le vote», zéro «on recommence à faire des programmes». Ben oui, si un architecte d'intérieur vous propose 4 plans que vous jugez tout pourri, il serait absurde qu'il vous impose celui qui vous a donné le moins envie de vomir... On peut exiger que pour un sujet autrement plus important que l'aménagement d'un intérieur, il soit nécessaire d'obtenir plus qu'un «celui ci me paraît le moins invivable.»

Le désaveu, quant à lui, serait de rejeter non pas les personnes et les programmes mais le fonctionnement même de l'élection ; dans ce cas nos experts habituels sont encore plus impuissants. L'idée de démocratie se limite pour eux à l'élection d'un expert, d'un technocrate, d'un de leurs égaux, détenteur lui aussi d'un savoir ; la démocratie directe, la démocratie liquide, l'autogestion ne sont pour eux pas envisageables car elles les priveraient de rôles et donc de rentes.


La démocratie n'est pas qu'une question de pouvoir, elle est avant tout débat, discussion, recherche de solutions, de consensus, d'adhésion à un projet. Il y a une poignée de jours, la majorité des gens n'ont même pas pris la peine de dire «merde» aux nombreuses propositions qui leur étaient faites, dans notre vieille façon de faire cette majorité se retrouve totalement ignorée, qu'en sera t'il dans une autre?

*******
Proposition, par manque de temps j'ai pas encore tout placé.


...La démocratie est morte, vive la démocratie..


Ne serait ce pas un peu des 3 types ?
Si jeunesse savait ... si vieillesse pouvait
"
La démocratie est morte, vive la démocratie!*

Pour ces élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, la moitié des personnes inscrites sur les listes électorales ne sont pas allés voter.*

*Bizarrement cela n'est pas un sujet d'analyse pertinent aux yeux de nos experts.
A leur décharge on ne sait pas exactement ce qui se cache derrière l'abstention : un je m'en foutisme total? Un je m'en foutisme partiel? Un désaveu franc et assumé?

Le je m'en foutisme total serait de revendiquer n'avoir rien à faire des concernerait les décisions prises, auxquelles le "désintéressé" préfèrerait la pêche à la ligne.
*C'est l'interprétation "classique", celle qui permet de ne se poser aucune question et de continuer comme si de rien n'était.

*Le je m'en foutisme partiel serait d'affirmer qu'aucune des propositions ne méritent qu'on la plébiscite et là ça pose un sacré problème à nos experts politiciens ou vendeurs de sondages... Si la majorité de la population pense qu'aucune proposition ne mérite leur vote, cela vaudrait dire qu'il faut repartir de zéro, pas zéro comme «on recommence le vote», zéro comme «on recommence à faire des programmes». En effet Ben oui, si un architecte d'intérieur vous propose 4 plans que vous jugez touts pourris, il serait absurde qu'il vous impose celui qui vous a donné le moins envie de vomir... On peut exiger que pour un sujet autrement plus important que l'aménagement d'un intérieur, il soit nécessaire d'obtenir plus qu'un «celui ci me paraît le moins invivable.»

Le désaveu, quant à lui, serait de rejeter non pas seulement les personnes et les programmes mais le fonctionnement même de l'élection ; dans ce cas nos experts habituels sont encore plus impuissants. L'idée de démocratie se limite pour eux à l'élection d'un expert, d'un technocrate, d'un de leurs égaux, détenteur lui aussi d'un savoir ; la démocratie directe, la démocratie liquide, l'autogestion ne sont pour eux pas envisageables car elles les priveraient de rôles et donc de rentes.

La démocratie n'est pas qu'une question de pouvoir, elle est avant tout débat, discussions, recherche de solutions, de consensus, d'adhésion à un projet. Il y a une poignée de jours, la majorité des gens n'ont même pas pris la peine de dire «merde» aux nombreuses propositions qui leur étaient faites, dans notre vieille façon de faire cette majorité se retrouve totalement ignorée, qu'en sera t'il dans une autre? (?)

*******
Proposition, par manque de temps j'ai pas encore tout placé.
"

J'ai mis en gras et italiques mes propositions, et souligné ce qu'elles se proposent de remplacer. J'ai essayé de mettre une astérisque devant les phrases ou je suis intervenue, mais ça braille à coté, j'arrive plus à me concentrer, pis va falloir que je fasse quelque chose...
Récriminer n'est pas proposer
Pascalounet a dit...



Ne serait ce pas un peu des 3 types ?

Les 3 mon général,
très certainement. mais le fait est qu'un seul est vraiment évoqué par les médias et les politiques.
une autre question se pose à mon avis. Quelle part des 2 seconds types deviendraient des votes blancs si ceux si étaient réellement pris en compte?
Récriminer n'est pas proposer
Pascalounet a dit...



Ne serait ce pas un peu des 3 types ?
Si, clairement. J'ai trouvé que la formulation interrogative incitait plus à la lecture et à la réflexion au cas par cas qu'une simple affirmation. Une formulation différente pourrait être, à peu près :

A leur décharge, cette unique (non) action recouvre des réalités bien différentes que l'on pourrait qualifier ainsi :

Si, clairement. J'ai trouvé que la formulation interrogative incitait plus à la lecture et à la réflexion au cas par cas qu'une simple affirmation. Une formulation différente pourrait être, à peu près :

A leur décharge, cette unique (non) action recouvre des réalités bien différentes que l'on pourrait qualifier ainsi :


Ben dans la mesure ou deux d'entres elles sont niées, la formulation me semble bonne
Récriminer n'est pas proposer
@Miyette tes changements me conviennent (à part le chapeau en une seule phrase) et merci pour les corrections.

Il faut encore y intégrer l'article de JoeBar. Cela pourrait prendre la forme d'une note de bas de page après la mention des dernières élections :

"Celles ci ne sont pas les premières à être marquées par une très forte abstention, cette impopularité des urnes est récurrente [lien]"

En fin d'après midi j'aurais un peu de temps pour refaire un jet.
"
La démocratie est morte, vive la démocratie!

Lors des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, la moitié des personnes inscrites sur les listes électorales n'est pas allée voter.

Bizarrement cela n'est pas un sujet d'analyse assez pertinent aux yeux de nos experts télévisuels et ils n'en parlent guère(1). A leur décharge on ne sait pas exactement ce qui se cache derrière l'abstention, cette (non) action recouvre en effet des réalités bien différentes que l'on pourrait qualifier ainsi : un je m'en foutisme total, un je m'en foutisme partiel et un désaveu franc et assumé.

Le je m'en foutisme total concernerait les décisions prises, auxquelles le "désintéressé" préfèrerait la pêche à la ligne. C'est l'interprétation "classique", celle qui permet aux experts, politiques comme politologues, de ne se poser aucune question et de continuer comme si de rien n'était.

Le je m'en foutisme partiel serait d'affirmer qu'aucune des propositions ne méritent qu'on la plébiscite et là ça pose un sacré problème à nos experts politiciens ou vendeurs de sondages... Si la majorité de la population pense qu'aucune proposition ne mérite leur vote, cela vaudrait dire qu'il faut repartir de zéro, pas zéro comme «on recommence le vote», zéro comme «on recommence à élaborer des programmes». Imaginons qu'un architecte d'intérieur vous propose 4 plans que vous jugez tous hideux, il serait absurde et inacceptable qu'il vous impose celui qui vous a donné le moins envie de vomir... On peut exiger que pour un sujet autrement plus important que l'aménagement d'un intérieur, il soit nécessaire d'obtenir plus qu'un «celui ci me paraît le moins invivable.»

Le désaveu, quant à lui, serait de rejeter non seulement les personnes et les programmes mais aussi le fonctionnement même de l'élection ; dans ce cas nos experts habituels sont encore plus impuissants. L'idée de démocratie se limitant pour eux à l'élection d'un expert, d'un technocrate, d'un de leurs égaux, détenteur lui aussi d'un savoir ; la démocratie directe, la démocratie liquide, l'autogestion ne sont pour eux pas envisageables car elles les priveraient de rôles et donc de rentes.

La démocratie n'est pas qu'une question de pouvoir, elle est avant tout débat, discussions, recherche de solutions, de consensus, d'adhésion à un projet. Il y a une poignée de jours, la majorité des gens n'ont même pas pris la peine de dire «merde» aux nombreuses propositions qui leur étaient faites, dans notre vieille façon de faire cette majorité se retrouve totalement ignorée, qu'en serait il dans une autre?

Qu'en serait il si, par exemple, nous avions une année pour peser nos choix pour l'année suivante? Si nous pouvions, dans ce laps de temps, nous déterminer sur des points précis, après avoir savamment étudiés leur faisabilité et leurs coûts, ceci en connaissance du budget et de l'influence de chaque décision sur celui là.


(1)Heureusement des citoyens s'emparent, eux, du sujet http://actualutte.com/la-verite-si-je-mens-analyse...
La démocratie est morte, vive la démocratie!

Lors des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, la moitié des personnes inscrites sur les listes électorales n'est pas allée voter.

Bizarrement cela n'est pas un sujet d'analyse assez pertinent aux yeux de nos experts télévisuels et ils n'en parlent guère(1). A leur décharge on ne sait pas exactement ce qui se cache derrière l'abstention [, cette (non) action recouvre en effet des réalités bien différentes que l'on pourrait qualifier ainsi]: un je m'en foutisme total, un je m'en foutisme partiel et un désaveu franc et assumé.

Le je m'en foutisme total concernerait les décisions prises ; auxquelles le "désintéressé" préfèrerait la pêche à la ligne. C'est l'interprétation "classique", celle qui permet aux experts, politiques comme politologues, de ne se poser aucune question et de continuer comme si de rien n'était.

Le je m'en foutisme partiel serait d'affirmer qu'aucune des propositions ne méritent qu'on la plébiscite et là ça pose un sacré problème à nos experts politiciens ou vendeurs de sondages... Si la majorité de la population pense qu'aucune proposition ne mérite leur vote, cela vaudrait voudrait dire qu'il faut repartir de zéro, pas zéro comme «on recommence le vote», zéro comme «on recommence à élaborer des programmes». Imaginons qu'un architecte d'intérieur vous propose 4 plans que vous jugez tous hideux (mauvais)/( bancales ) , il serait absurde et inacceptable qu'il vous impose celui qui vous a donné le moins envie de vomir... On peut exiger que, pour un sujet autrement plus important que l'aménagement d'un intérieur, il soit nécessaire d'obtenir plus qu'un «celui ci me paraît le moins invivable.»
#Dans ce groupe, il est important de mentionner toutes les personnes qui se sont lassées d'être contraintes, de scrutin en scrutin, à asseoir le bipartisme contre leurs propres intentions de vote. On ne sait plus aujourd'hui à quand remonte cette injonction implacable d'un "front républicain" qui fait fi des sensibilités politiques, ce dès le premier tour, et qui ce double de l'opprobre dont la vox populi se fait l'écho. #

Le désaveu, quant à lui, serait de rejeter non seulement les personnes et les programmes mais aussi le fonctionnement même de l'élection ; dans ce cas nos experts habituels sont encore plus impuissants. L'idée de démocratie se limitant pour eux à l'élection d'un expert, d'un technocrate, d'un de leurs égaux, détenteur lui aussi d'un savoir ; la démocratie directe, la démocratie liquide, l'autogestion ne sont pour eux pas envisageables car elles les priveraient de rôles et donc de rentes.

#L'abstention, c'est effectivement la moitié des inscrits sur les listes, c'est déjà une majorité. Pourtant, nous n'avons pas parlé ici de toutes les personnes qui n'ont pas jugé bon, sans doute pour des raisons similaires, (sinon quelles autres?) de s'inscrire sur les listes. On les évalue ici à près de 19,6 millions de personnes, ce qui n'est pas tout à fait rien non plus. Nous avons donc décidé de réaliser prochainement un visuel, qui, enfin, illustre des chiffres dans lesquels ils sont pris en compte. N'hésitez pas à demander à en être tenus informés.#

La démocratie n'est pas qu'une question de pouvoir, elle est avant tout débat, discussions, recherche de solutions, de consensus, d'adhésion à un projet. Il y a une poignée de jours, la majorité des gens (citoyens?) n'ont même pas pris la peine de dire «merde» aux nombreuses propositions qui leur étaient faites, dans notre vieille façon de faire cette majorité se retrouve totalement ignorée, qu'en serait il dans une autre? ("ne peut-on proposer mieux?")

Qu'en serait il si, par exemple, nous avions une année pour peser nos choix pour l'année suivante? Si nous pouvions, dans ce laps de temps, nous déterminer sur des points précis, après avoir savamment étudiés leur faisabilité et leurs coûts, ceci en connaissance du budget et de l'influence de chaque décision sur celui là. ?


{(1)Heureusement des citoyens s'emparent, eux, du sujet http://actualutte.com/la-verite-si-je-mens-analyse... }

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Les soulignés seraient à remplacer par les gras italiques entre parenthèses.

Le rajout que tu as fait entretemps, que j'ai mis entre crochet, me semble de trop.
Idem pour la proposition d'intégration du lien de Joebar, que je mettrais simplement un peu plus loin en lien intégré, précedé d'un extrait choisi et d'une mention "lire aussi :"...

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Edit : rajout en fonction des récentes remarques de Joebar entre dièses

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A Lire aussi, d'une actualité redoutable, cette analyse approfondie basée sur les chiffres des différents scrutins de 1995 à 2014, sous cet angle nécessaire :
"(...)en utilisant les chiffres officiels des résultats de ces types d’élections et en mettant en perspective ce qui peut être comparé, on s’aperçoit que la réalité est toute autre et donc qu’elle ne leur convient pas dans leur stratégie de conquête de l’électorat. Il leur suffit alors de sélectionner des valeurs en les mettant en rapport avec d’autres qui ne sont pas représentatives de la même unité de calcul…Bref, de distordre ce que disent les réalités des résultats." (...) "A vous de jouer… : "
Pièces jointes
Récriminer n'est pas proposer
Euh... j'avoue que je capte pas grand chose à tes rajouts minette :/
Esmée a dit...

Euh... j'avoue que je capte pas grand chose à tes rajouts minette :/


( Oui, ça m'étonne pas beaucoup. )


Et comme ça, est-ce que c'est plus clair?
Récriminer n'est pas proposer
Pour la première correction, oui, c'est une faute de français donc oui Smile

J'aime bien le mot hideux dans le contexte parce qu'il dit bien ce qu'il veut dire, on parle, pour le coup, de plans d'architecte d'intérieur, ça me parait pas mal comme mot. Il m'avait justement marquée celui là comme étant particulièrement bien vu.

Citoyens, ok, j'aime pas "les gens" de manière générale Happy

La dernière, pourquoi pas, la version de départ ne m'a pas perturbée et la tienne est bien aussi donc le changement me va Smile

Les crochets c'est ?
Esmée a dit...

Pour la première correction, oui, c'est une faute de français donc oui Smile

J'aime bien le mot hideux dans le contexte parce qu'il dit bien ce qu'il veut dire, on parle, pour le coup, de plans d'architecte d'intérieur, ça me parait pas mal comme mot. Il m'avait justement marquée celui là comme étant particulièrement bien vu.

Ah oui? Bon, ça peut passer, même si je trouverais plus adapté un terme en rapport avec l'état d'habitation, s'ils étaient moches mais fonctionnels à la limite on pourrait se contenter d'rigoler Happy
Esmée a dit...

Citoyens, ok, j'aime pas "les gens" de manière générale Happy

La dernière, pourquoi pas, la version de départ ne m'a pas perturbée et la tienne est bien aussi donc le changement me va Smile

Les crochets c'est ?


Entre crochet, c'est ce qui, je pense, est en trop. Ça n'y était pas dans la première version, et ça fonctionnait bien, et avec plus de légerté.
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