Deux ans pour l'agresseur de la ZAD
L'Agenais de 32 ans, bien connu des services de police, avait foncé sur un groupe de Zadistes, le 9 août dernier. L'un d'eux avait été gravement blessé. «Tu as
ZAD Sainte-Colombe : le taux d'occupation augmente
Et un et deux sites occupés depuis la fin août en supplément des occupations à Sainte-Colombe-en- Bruilhois. Six sites sont désormais habités par les opposants à la technopole Agen-Garonne. Depuis la ...
Qui sont les zadistes ?
De sa nouvelle définition dans le petit Robert 2016, le zadiste est un "Militant qui occupe une ZAD pour s'opposer à un projet d'aménagement qui porterait préjudice à l'environ...Qui sont les zadistes ?
De sa nouvelle définition dans le petit Robert 2016, le zadiste est un "Militant qui occupe une ZAD pour s'opposer à un projet d'aménagement qui porterait préjudice à l'environnement."
Depuis le 13 décembre 2014, ces militants de tous les horizons sont venus s'installer sur les terres de Joseph Bonotto. L'hiver fut frais et pluvieux pour une installation boueuse. Les temps plus secs ont fait prendre la terre, ça construit!
La ZAD devient alors une Zone Autonome où convergent des citoyens afin d'occuper de leur corps la zone d'aménagement différée. L'occupation est vue comme l'ultime résistance au mode d'action violent et souvent paralégal d'une administration en couple avec le secteur privé des travaux publics. Stop au déni d'existence. L'électeur n'est pas citoyen, il lui manque le pouvoir d'imposer une consultation par vote. Par l'occupation, nous posons cet acte citoyen. En étant conscient des risques et non pas en ignorant la loi, nous agissons et mettons notre liberté en danger quand tous les recours juridiques se montrent inopérants. C'est une interpellation, un "NON" radical au système actuel de gestion de la communauté. Tous, nous sommes conscients du manquement à l'intérêt commun au profit de celui du général, non? Il s'agit d'une opposition à la voie unique. Il s'agit de ne plus croire à la dissidence feinte par la classe politique. Sans cette prise de conscience, Vous , Nous , savons que l'avenir ne sera que misère et souffrance pour l'Homme et la Terre qui l'héberge.
Et avec elle, que risquons nous? Le retricotage de nos liens? Une alimentation saine? La limitation drastique des riques d'accidents industriels et nucléaires? Rêvons! Plus de guerres ni de famines... Sur cette zone, nous disons "Allons!". Nous sommes pour un systême vivant, impossible à saisir , un présent où chacun prend l'autre et son environnement comme lui-même.
Nous souhaitons simplement empêcher aux 1% de puissants de tellement bien organiser leur vie qu'ils organisent celle des 99% restants. Il est temps de réaliser qu'il est de notre responsabilité de ne plus croire en leurs mensonges.
OVLFC.
Maison occupée par les zadistes : le tribunal d'Agen se réunit mardi
Ce ne sera pas la première fois qu'on les sommera de partir. Et il y a fort à parier que ça ne les ébouriffera pas outre mesure. En ...Maison occupée par les zadistes : le tribunal d'Agen se réunit mardi
Ce ne sera pas la première fois qu'on les sommera de partir. Et il y a fort à parier que ça ne les ébouriffera pas outre mesure. En juin dernier déjà, les juges avaient décidé d'expulser les occupants de la maison appelée La Bergerie, bâtiment appartenant à l'Établissement public foncier local (EPFL) qui agit pour le compte de l'Agglomération d'Agen, promoteur du Technopole de la discorde. Ce n'est pas pour autant qu'ils ont quitté les lieux.
Alors mardi, quand va être rendue au tribunal d'Agen la décision concernant l'occupation par les zadistes d'une autre maison de Sainte-Colombe-en-Bruilhois, et quand bien même la justice déciderait l'expulsion, ce n'est pas pour autant qu'ils prendront leurs cliques et leurs claques.
Quand les zadistes s'en vont, c'est parce qu'ils le veulent bien et que d'autres zones à défendre les éloignent trois ou quatre jours du Lot-et-Garonne, le temps d'aller soutenir des copains à Sivens, contre le projet de barrage, à Bure (Meuse), contre le projet d'un centre d'enfouissement des déchets nucléaires, à Notre-Dame-des-Landes, contre le projet d'aéroport, voire même jusqu'en Allemagne d'où revient Sylvain après avoir bloqué, en compagnie d'un millier d'activistes, durant une journée entière, la gigantesque mine de charbon de Garzweiler. Il s'y est aussi fait courser par un des 800 agents de sécurité engagés par le puissant conglomérat allemand RWE et déployés sur le site, qui l'a plaqué au sol et étouffé, avant de lui farcir la bouche de sable pour l'empêcher de crier, relate-t-il. Rien de tel à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, quand bien même les zadistes sont convaincus que Jean Dionis du Séjour essaie de monter les agriculteurs et la Coordination rurale contre eux. Une technique de la division somme toute assez classique selon les zadistes : « À Sivens, on s'est fait tirer dessus par des chasseurs parce qu'on avait été leur raconter que nous volions dans les fermes et que l'on commettait tout un tas d'autres méfaits. »
Quelques zadistes iront mardi au tribunal. Les autres resteront sur la zone à défendre, au cas où...
« L'EPFL veut passer en force et créer des antagonismes entre nous et les riverains », analyse Sylvain. Néanmoins, pas de quoi décourager les zadistes de continuer à défendre la zone…
Et si quelques-uns d'entre eux ont prévu de se rendre au tribunal d'Agen mardi, on n'y verra cependant pas la troupe complète. Pas question de laisser le champ libre à une quelconque entreprise de démolition mandatée par l'EPFL, qui voudrait profiter d'une présence massive de zadistes au palais de justice pour abattre des maisons dans leur dos.
Une veille permanente
Depuis vendredi dernier et leur arrivée précipitée mais tardive sur le terrain d'une maison que les bulldozers venaient d'attaquer, les zadistes sont plus que jamais aux aguets. Une veille permanente qui ne les empêche pas de préparer eux aussi, à leur façon, la rentrée dans la maison qu'ils ont baptisé « le labo » et dans laquelle ils vont proposer des initiations gratuites au graff, à la peinture ou à la musique, pour les enfants comme pour les adultes.
http://www.sudouest.fr/2015/08/31/les-zadistes-jug...
Lot-et-Garonne : une guerre d'usure autour de la Zone à défendre
Procès ce mardi, maison détruite, plaintes déposées. Partisans et opposants du Technopole se rendent coup pour coup. Oui… Sous la masse de leurs contraires qu’ils s
28 août 14h20 l'huissier de justice cherche une oreille pour un besoin d'ecoute , nous demander qui ILLEGALEMENT habite sur ce lieu .
Il est payé par un organisme d'Etat du sigle E.P.F.L (établissement...28 août 14h20 l'huissier de justice cherche une oreille pour un besoin d'ecoute , nous demander qui ILLEGALEMENT habite sur ce lieu .
Il est payé par un organisme d'Etat du sigle E.P.F.L (établissement publique foncier local ) .
Ce meme organisme qui 8h avant organise une demolition de maison en cour de desamiantage ( sans preuve public) sans permis de détruire et sans sécuriser le chantier , une peleteuse ( 33T) a donner 3 coup qui on mis a mal la structure meme de cette habitat campagnard.
Aujourdui plus qu'hier on a besoin de soutien humain , des maisons sont disponible et des lieux de vie autogéré sont mis en place.
Je vous laisse découvrir les video
https://www.youtube.com/watch?v=cBtLaP9BwWg&featur...
https://youtube.com/watch?v=CsJNOZQE8ko
https://youtube.com/watch?v=91VVx5fobGA
"Agglo Agen a lancé depuis le début du mois une première tranche de travaux à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, en vue de permettre à l'horizon 2 017 l'accueil des entreprises sur les terrains de la techno..."Agglo Agen a lancé depuis le début du mois une première tranche de travaux à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, en vue de permettre à l'horizon 2 017 l'accueil des entreprises sur les terrains de la technopole Agen Garonne. En marge de ces aménagements, une entreprise de travaux publics a entrepris hier matin la démolition de maisons d'habitation vides et non squattées situées dans le périmètre de cette TAG. Après le désamiantage nécessaire, une pelleteuse était à pied d'œuvre à 6 heures pour désosser l'habitation cise au au lieu-dit «Menjot». Cela a été fait mais en partie seulement puisque moins d'une heure après, une dizaine d'opposants à la technopole, que l'on regroupe sous le vocable «ZADistes», ont fait face à à l'engin de chantier et à son chauffeur, voulant stopper une destruction bien entamée déjà. La façade de la maison avait déjà été détruite quand des opposants se sont installés dans les ruines, rendant alors l'utilisation de la pelleteuse plus délicate et surtout dangereuse. Les gendarmes de la compagnie d'Agen se sont interposés et ont enfilé l'uniforme du médiateur. En début de matinée, l'entreprise a fait marche arrière, les ZADistes aussi. Dans un communiqué, le président d'Agglo Agen Jean dionis dénonce «une stratégie de harcèlement» des zadistes «qui veulent empêcher le bon déroulement du chantier de la technopole Agen-Garonne. Ils prennent la lourde responsabilité de retarder un projet indispensable pour l'accueil d'entreprises et au final la création d'emplois pour les habitants du bassin de vie agenais et les Lot-et-Garonnais (…
Face à ces agissements, je fais confiance à l'Etat et à la Gendarmerie nationale, qui portent dans notre pays la responsabilité exclusive de l'exécution des décisions de justice, pour prendre les mesures nécessaires afin de permettre la reprise la plus rapide possible de ces travaux dans de bonnes conditions de sécurité pour les entreprises.» La suite dès mardi puisque le tribunal d'instance doit, pour la seconde fois, étudier la demande d'expulsion d'une maison occupée sur place à Sainte-Colombe depuis la fin du printemps. Une première décision a déjà été prise, la justice donnant raison à l'établissement public foncier (EPFL) qui œuvre pour Agglo Agen dans ce dossier. Depuis début juin, la notification d'expulsion a été faite au lieu-dit «Bergerie» mais aucun recours à la force publique n'a été ordonné. Cette responsabilité revient au préfet. Les plus anciens des opposants à la technopole Agen Garonne sont sur place depuis la mi-décembre, logés chez l'habitant, Joseph Bonotto, seul propriétaire foncier refusant de céder ses terres (11 hectares) au promoteur du projet TAG.
St.B."
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Appel d'Eric Pététin ( alias Petof) pour la Zad d'Agen !!!!
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