Elle était posée là, glaciale, prostrée, inutile
Dans le désert peuplé de la jungle des villes,
Poupée brisée de porcelaine vile,
Que l’enfant qu’elle était, sans un battement de cil,
Avait abandonné… Elle était trop fragile !
Sa robe tâchée de sang et maculée de bile,
Voulait voler aux vents et s’enfuir vers les îles,
Elle avait bien rêvé, d’une vie plus tranquille,
Elle avait tout tenté, c’était faite docile,
Pomponnée, maquillée, allant jusqu’aux faux cils
La vie en récompense, l’avait livrée aux ILS.
D’une larme séchée, une brise servile,
Lorsque l’ont emportés trois ou quatre virils,
De sa joue à ma main, porta un de SesCils…
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Des termes innés
Dès terme, mi nés,
Déterrent minet
Des terres minées
D’éthers minés,
Déterminés,
Des termites nés
Des termes innés,
Feront tomber
Tous les palais
Ces termes innés
Ces terres minées
Détermine-les
C’est terminé !
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(Indignation)
Je suis de cette voix qui hurle dans les têtes,
Je porte en moi ces droits qui effraient les puissants,
qu’ils ne cessent de nier, organisant ces fêtes,
qui remplissent leurs ventres, tuant l’espoir des enfants.
(Construction)
Je suis de ce silence, précédant les tempêtes,
Je porte en moi ce rêve qui effraie les puissants,
qu’ils essaient de nier, s'appuyant sur le faîte (fait),
qui justifie leur ventre, défiant l’entendement.
(Engagement)
Je suis ce bruit de pas, frappant dans le couloir,
Je porte en moi ce poids qui effraie les puissants,
qu’ils ne pourront nier, qui s’imposera un soir,
que ce soit par la loi, que ce soit par le vent.
(Révolte)
Je suis de ce combat là en bas dans la rue,
Je porte en moi ce feu qui effraie les puissants,
qu’ils voudront réprimer, qui sans peur se rue,
qui offrira ses larmes, qui versera son sang.
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Comme j'aimerai pouvoir...
Pouvoir faire que les gens
Que les gens aient le temps
Le temps de les penser
Les choses doivent changer
Changer vraiment le monde
Et clore enfin la ronde
Des rêves et des espoirs
Qui chasseront le noir
Mais je n'ai que le temps
En ce monde étoufant
De gagner une vie
Loin des rêves promis
Mais j'ai peur que ce monde
Ne soit que bruit de bombes
Qu'à jamais rien ne bouge
Et que meure le rouge
Le rouge qui y croit
Le noir qui flamboie
Et qui en un instant
Nous rendent si vivant
Cette lutte sans fin
Pour un peu plus de pain
Que les gens importants
Nous jettent méprisants
Trouvera t'elle enfin
Bien plus que quelques mains
Pour faire le monde beau
Conçu dans nos cerveaux
Ne pas se résigner
Ne pas abandonner
Et relever la tête
Dans les pires tempêtes
C'est tout ce qu'il nous reste
Privés de tous les gestes
Tant leurs prisons de mots
Sont lourdes sur nos dos
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Elle est partie, laissant derrière elle intacte le constat d'urgence, un moral d'acier et une détermination à agir sans faille...
Certains diront que c'est le temps, d'autre la fin du harcèlement d'un prêcheur libéral sur mon mur, l'élan d'enthousiasme que vous me communiquez ...
Je ne sais pas... Elle s'en est allé, laissant place à la sérénité propice au recul.
C'est alors que je l'ai vu...
Ce clown Mac Donald ridicule, bouffi et bonhomme, agité de soubresauts nerveux, engoncé dans un collant moulant trop petit évoquant la tenue bleue bien connue et brodé d'un S et du fameux M arrondi.
Ce clown affublé d'un énorme nez rouge que l'on imaginait sans peine dissimuler l'énorme furoncle purulent, manifestation physique involontaire de sa pensée pourrie.
Un clown dont le visage grimaçant rieur et les yeux de vaches dissimulés sous de petites lunettes proprettes accentuaient encore le côté dérisoire et grotesque...
Son maquillage craquelant à la lumière de ses propres contradictions laissait entrevoir une chair putréfiée sans doute arrachée à toutes les victimes anonymes de sa logique destructrice, dont il avait cru de bon goût de se confectionner un masque.
Dans ces mains, un lance flamme déguisé en sceptre et dans son dos un réservoir vieillissant fuyant de toute part, sans doute par soucis d'économie, et laissant augurée une fin heureuse pour notre entrevue...
Ce Surhomme (Super Man) décadent, survivant d'une concurrence féroce, de tant de tricheries, de mépris, de suffisance et de haine opportuniste, appuya enfin sur la détente et disparu aussitôt dans un nuage autodestructeur d'hydrocarbures et de flammes.
Et dire que c'est de lui dont j'avais si peur...
Mais je sais maintenant que ce rêve prémonitoire est à porté de nos luttes.
Nous savons maintenant où aller tous ensemble pour rendre réel ce rêve et quelles sont nos armes pour l'abattre.
Démocratisation de la société pour concilier intérêt individuel et commun
Salaires inconditionnels libérant le travail du carcan décisionnel des possédants
Monnaie distributive, locale, fondante ou écologique transformé en instrument de mesure autant que d'échange
Education populaire et libre tout au long de la vie.
Information libre et pluraliste
Gratuité de ce qui est nécessaire à la vie
Re définition du sens des mots travail, peuple, Démocratie, profit, intérêt, propriété....
A demain dans la rue, car nous savons maintenant ou notre "utopie" nous mènera à affronter le "sérieux" de certains...
Et merci à vous d'être là!
"L'avenir ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire" (Gaston Bachelard)
Profil Facebook: https://www.facebook.com/nicolas.poitier
- 23 Août 2012 12:29
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