Faire Face à la dépression

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Nous sommes tous responsables d'un enfant intérieur. Un enfant précieux, et celui auquel je pense, je le connais juste assez pour savoir sa valeur, sa belle sensibilité, son humanité qui lui confère une capacité d'écoute sans égale, alliée à une abnégation trop grande pour se protéger comme il le faudrait.

Ce serait mon premier conseil : prendre soin de cet enfant magnifique comme on prendrait soin des autres. Voir mieux, même : en priorité!

Concernant les anti-dépresseurs
, je crois qu'ils peuvent parfois s'avérer salvateurs, mais tout le monde n'y répond pas de la même façon, et celles et ceux qu'ils ont pu aider ont eu la chance, à un moment ou à un autre, de "tomber" sur celui qui leur correspondaient le mieux. Le truc est que, comme ils nécessitent souvent un temps d'adaptation plus ou moins long, les psychiatres qui les prescrivent ont tendance à attendre qu'un meilleur effet apparaisse au fil des mois, et à mon avis de profane (je ne suis pas médecin, donc mon avis manque sans doute d'informations cruciales), parfois sans doute un peu trop longtemps, surtout quand ils ont pour effet de dégrader la situation. Dans ce cas je pense qu'il est important de savoir que d'autres fonctionneraient mieux, et de convaincre son médecin d'essayer autre chose, en lui faisant bien comprendre, en les détaillant avec opiniâtreté, les effets nocifs ou leur totale inefficacité. Notamment en se basant, le cas échéant, sur "nos valeurs sures", celles qui normalement ne nous faisaient jamais défaut et qui se trouveraient éventuellement inhibés sous le traitement en question. Mes réponses ici ne s'adressent pas tellement à la question de l'obésité, mais à savoir que certains anti-dépresseurs peuvent clairement encourager la prise de poids. Et ça même pour les petits surpoids, ça peut être assez contradictoire avec la reprise d'un élan vital quand il se repose, aussi, souvent, sur l'image positive que l'on doit entretenir de soi-même.

L'EMDR donne de bons résultats quand la dépression est liée (on en est pas toujours conscient) à un ou des vécus traumatisants, qui seraient restés coincés en quelque sorte à tourner en rond dans la partie émotionnelle du cerveau, sans pouvoir trouver un passage vers le secteur du traitement de l'information.
Ce passage, en EMDR, se trouverait facilité par un stimuli alterné (sonore, sensoriel et/ou visuel) entre les deux secteurs du cerveau concernés (émotion/traitement de l'information). qui permettrait une sorte de conversion de l'émotion vers de simples "données", non pas extérieures aux vécus, mais des faits, sereins et désormais assumés.
Il faut dans ce cas trouver à mon avis un-e thérapeute doté d'un diplôme de psychologue, histoire de se garantir un minimum contre d'éventuels charlatans.

L'alimentation est cruciale dans l'entretien d'un cercle vicieux ou au contraire, tel que souhaité, un cercle vertueux.
Or, évidemment ce sont des moments ou on est pas au maximum de ses capacités pour mettre en place et maintenir une alimentation saine et équilibrée.
Un bilan sanguin pour identifier les carences seraient sans doute le mieux
Mais à défaut d'énergie pour ça, on peut attaquer sans grands risques une des carences les plus fréquentes en situation de dépression : le magnésium, mais sous contrôle médical, ça reste mieux, surtout s'il y a d'autres traitements avec lesquels seul un médecin/psychiatre est vraiment à même connaître les interactions, (d'autant que trop c'est pas bon non plus) et seulement de façon transitoire vers une alimentation qui contiendra la meilleure forme de magnésium qui soit, et surtout la plus assimilable par l'organisme.
Il semble en effet que le magnésium soit presque à coup sûr manquant dans l'alimentation actuelle, et difficilement remplaçable. En clair, sauf erreur de ma part : on en a besoin, on en produit pas, et on ne se nourrit pas d'une façon qui permette à notre organisme de s'en procurer.
La cure de magnésium, sur un temps limité, n'est à mon avis pas intéressante seule : ça fout la courante, et la courante doit probablement en éliminer plus que notre corps ne peut en retenir. Cela signifie, selon moi, qu'à court terme cela peut permettre de remonter rapidement la pente juste assez pour être en mesure de faire prendre le relais, grâce à l'aide conjuguée des deux traitements gagnants, à une alimentation plus nourricière, vite avant de tout éliminer par des sels trop liquides Happy ! Je crois me souvenir qu'il y en a notamment dans les aliments complets, le pain complet en particulier, peut-être les lentilles, le poisson, faut se refaire une liste, quoi.
Le manque de magnésium peut en effet participer largement si j'ai bien compris, à "dévitaliser", comme tu le dis si justement, l'organisme. Le manque de vitamines aussi! Et les apports, au contraire, peuvent bien remonter Smile à prendre directement à la source : mmmm, les bons fruits bien murs à boire à même la chair en cette période propice à ces plaisirs fraîcheur! Happy Mais donc il ne faut pas tarder derrière à intégrer les bonnes habitudes alimentaires.

Et après, ben le reste des démarches à faire, notamment les plus urgentes et prioritaires en terme de santé, ça devient plus facile Smile

Ha oui, et puis les angles les plus beaux de la réalité, qui n'est jamais entièrement laide mais regorge aussi d'espoir et de beauté chaleureuse et tendre... Lectures, musiques, superbes messages d'espoir, images bienveillantes et/ou pleine d'un humour joyeux, de celles que tu sais si bien trouver pour les autres quand ielles en ont besoin, c'est utile aussi pour apaiser le précieux enfant dont tu as la responsabilité première Smile

Et les bonnes ondes. Tu les sens, là, j’espère, hum? Wink
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