Atelier d'écriture d'articles - Présentation

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Bonjour. Alors on est 2! Moi aussi suis un peu perdue en ce moment.où plutôt, je vois de mieux en mieux où j'ai envie d'aller mais je doute de plus en plus de nos possibilités de changer ce monde. Suis assez desenchantee... Et ce n'est pas une solution je sais bien... Je ne demande qu'à retrouver du souffle ߘ


Ah, je crois que moi c'est l'inverse Happy
je ne me pose pas la question sur nos capacités : c'est un truc trop généraliste pour qu'on puisse en juger. Donc il y a une question de temps, de direction, et de travail.

Le temps est infini, de toute façon il dépasse l'échelle de ma vie, et je n'ose rêver trop pour mes enfants qui vivent déjà la préparation de leur futur dans le contexte que nous connaissons.

Mais cet objectif que je sens présent en moi et dont je ne verrais pas le résultat, je crois que c'est ma raison d'être, alors je ne m'en fais pas, je vais vers ce pour quoi je vis, à mon échelle et sans jugement de valeur, et encore moins aux résultats, puisque quels qu'ils soient, ils ne peuvent pas vraiment m'être perceptibles, sans pour autant que cela augure de leur qualité. Je sais par exemple qu'un simple sourire au hasard d'une seule journée peut changer en chaîne tout un tas de situation, sans que l'auteur du sourire ne puisse jamais rien en savoir. De toute façon, rien n'est jamais fini, rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme...

Par contre, j'identifie des priorités là d'où je me tiens, qui ne sont probablement pas les même que tout le monde, mais un peu de poids dessus aiderait sûrement, et ça, quelque fois, comme en ce moment, il m'arrive de ne plus trop savoir où il faut mettre la gomme, et/où s'il me reste de la gomme ou s'il faut que je fasse une pause Smile
Les priorités que j'entrevois ne me parlent pas d'une situation très optimiste, en effet. Je vois encore toutefois, dans mon brouillard actuel, une constante : un lien social pratiquement en déliquescence et ça me semble être la base pour avancer sur tous les terrains.
Le reste, l'auto-éduc pop vers une émancipation, un comportement des "masses" qui sorte de l'auto-destruction suite à une prise de conscience (qui avance, elle, paradoxalement), une aptitude à la communication dite "bienveillante", (mais surtout qui prenne en compte un droit aux différences visibles comme invisibles au lieu de verser dans un jugement castrateur, destructeur, brutal et producteur d'enfers à répétition), me semble en découler directement. On part de très loin, on y travaille insuffisamment et avec toujours plus de bâtons dans les roues de la part d'un pouvoir acquis à la cause d'une économie délirante, anti-humaine, pour pas dire anti-vie, alors qu'elle prétends servir ce qu'elle détruit.
Bref, on part de très loin, mais l'important n'est pas tant l'arrivée incertaine et qui appartient à l'histoire des siècles à venir, mais notre vocation présente à y participer.
Récriminer n'est pas proposer