Economie de marché, France, Europe, Monde.

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Oui, tu pars du principe de l'Europe qu'on nous a vendu durant, du moins pour ma génération, pratiquement tout notre existence, et en effet, si cette Europe là n'existe pas, et fait face à de sacrés verrous, il me semble qu'elle a nettement plus de chance d'exister même en partant de là - très loin - qu'en prétendant obtenir une hypothétique sortie qui fait face à des obstacles encore plus énormes (sont-ils seulement surmontables), pour obtenir en l'état de notre système économique, si toutefois c'était possible (ce que perso je ne crois pas, mais bon.), un bordel meurtrier, une vulnérabilité mille fois plus violente aux marchés financiers, une soumission encore plus totale, si toutefois c'est possible, et toute la misère qui va avec.

Petite précision, j'ai cherché l'image qui illustrait ma question, et je suis tombée sur le site qui l'abrite lors de ma recherche. le lien est d'abord pour donner en donner la source, et c'est vrai que son contenu se garde une place dans la question suivante qui pour moi se pose tout autant en ces termes :

Dans un contexte d'économie de marché, cela aurait-il un sens de dépenser notre énergie dans une hypothétique sortie d'une Europe (cantonnée à l'arbitrage des conflits de ses membres, ou pire et tout aussi sûrement facilitant la pression des marchés sur eux), alors même que cela ne permettra pas, en sois, de sortir de l'emprise des marchés, qui s’abattront tout autant si ce n'est plus sur des pays isolés et de moindre envergure.

Et en dehors d'un contexte d'économie de marché, il me semble que la question ne se pose plus.
Récriminer n'est pas proposer