fresco zeitgeist et Venus project

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beat nick a dit...



Perso je considère que les moyens techniques doivent être au service d'une gouvernance horizontale/autogérée, ou bien l'on retombe dans le piège nucléaire et bureaucratique (= réservé à des spécialistes agissant "pour notre bien"). Ils doivent donc être interrogés par rapport à leur cadre, ce qui n'est pas le cas avec la mouvance dont on parle, où ils sont présentés comme LA solution ...

je ne sais pas s'ils sont présenté comme LA solution, au début peut être qu'on peut avoir cette sensation, mais cela donne les éléments de réflexion même qui aboutiront à la conviction que ce ne peut être le cas et qu'il faut effectivement un système politique viable en amont. Pour le reste, je te rejoins tout à fait...

beat nick a dit...

Certes, sauf que cette communication existait avant sous d'autres formes alternatives (fanzines ouvriers et anarchistes, radios libertaires, etc). En plus, ses moyens actuels sont également le vecteur de l'idéologie dominante.

Heu... Non, rien de comparable avec la communication globalisée que nous utilisons aujourd'hui et que, certes, l'idéologie dominante exploite parfaitement comme vecteur, mais qui n'est pas et ne sera peut-être jamais entièrement sous contrôle. La part qui nous reste en attendant que cette poule là aie toutes ses dents surpasse tout ce que nous n'avons jamais eu à disposition à tel point qu'on ne peut probablement pas encore en mesurer tous les effets, y compris en terme de démocratisation.

beat nick a dit...

Bref, dans le procès du bateau faudrait pas utiliser le fleuve comme "alibi" ...
Je ne visualise pas l'image, le bateau serait...? Le fleuve?

[quote=4026]
je renvois à Gorz qui voulait remettre les moyens au service d'une réappropriation culturelle et ouvrière sans jamais cultifier la technologie.


Oui, d'accord pour cela, (enfin si j'ai bien compris ce qui se cache derrière cette érudite référence Wink ) comme pour ne pas là diaboliser non plus, le procès n'est pas plus celui de la technologie qu'on ne devrait faire celui de la culture, par exemple. Les deux se développent dans un cadre vicié qui leur confère toutes leurs leurs capacités de nuisances, et se repenseraient tout autrement hors soumission à l'accumulation monétaire.

beat nick a dit...

Et pas non plus de remise en question du mythe du "progrès" et donc du fascisme qu'il autorise (barrages, expropriations, OGM, épandages, mort des abeilles, suicide de paysans, concentration de l'industrie alimentaire, etc).


Non, en effet, pas mis en avant en tout cas, mais pourquoi mettre en avant justement ce qui va fermer plus de la moitié des oreilles, si vraiment on a un propos à faire passer et qu'on soit plus sensible à celui ci qu'à une position purement défensive?
Dans les discours de Fresco, c'est loin pour moi mais il me semble tout de même entendre plus ou moins explicitement des notions claires, facile à citer, comme des clefs pour remettre à l'endroit les réflexions mal abouties débouchant sur le malsain. À tel point que j'ai souvent pensé me coller à découper les morceaux qui m'intéresse pour faire passer les messages que mes longues réflexions peinent à exprimer.

beat nick a dit...

Bref, un bon moyen d'attirer les gens dans une impasse idéologique ... non ?


Ben justement, tous les manques que tu pointes très justement, et qui ont quelque chose de vraiment effrayants pourtant n'ont pas empêché que ces matériaux non seulement aident mon cheminement mais me donne des clefs pour le communiquer, et je suis bien un "gens" Wink (une gente Happy) alors... Je ne sais pas.
C'est vrai que j'en ferais pas une promo acharnée, trop de fantaisie, mais est ce un écueil, jusqu'ici rien ne me permets de le croire...
Récriminer n'est pas proposer