La situation sanitaire au Japon

Les impacts sanitaires de Fukushima sont-ils censurés comme ceux de Tchernobyl ?

"Comme je l’ai déjà écrit, je crois qu’il y a des choses dans ce “vide” statistique.
Par exemple, les fréquences des avortements et naissances sont séparées. Les campagnes sont menées par des administrations différentes, analysées en statistiques séparées.
Pour ne rien arranger, pendant les premiers mois qui ont suivi le 11-3 beaucoup de données n’ont pas été collectées dans les préfectures de Fukushima et de Miyagi. Une partie des données les plus importantes est manquante.
Les statistiques des décès ont aussi leurs “trous noirs” comme cette “mort subite”. Les morts comptabilisées ainsi ne sont jamais catégorisées, donc on ne saura jamais ce qui s’est passé"
Pièces jointes
"Alors que les officiels japonais commencent à peine à reconnaitre que tous les évacués de la zone interdite de Fukushima ne pourront peut-être pas rentrer chez eux, Chris Busby publie un article qui rappelle les dangers de la vie en secteur contaminé. Il dénonce encore une fois les mensonges des scientifiques pro-nucléaires sur la soi-disant innocuité des faibles doses, avec l’exemple d’une étude sur les bébés californiens…"
Pièces jointes
Beaucoup d'enfants lycéens de Fukushima sont morts subitement"; Les responsables "ignorent tous nos problèmes"

L'ancien maire : On raconte systématiquement aux gens que "toutes les maladies qu'ils peuvent avoir ne sont pas provoquées par la radioactivité"

Yukiko Kameya, réfugié nucléaire de Fukushima : On compte 59 enfants avec des problèmes thyroïdiens et il y en a des centaines sur le même chemin.

Futaba où je vivais est inhabitable et le gouvernement le confirme. Je sais que je n'y reviendrai jamais de mon vivant et pour la préfecture de Fukushima ce n'est toujours pas sans danger. La radioactivité est toujours très forte.

[Les responsables officiels] ignorent tous les problèmes qu'on peut avoir. A Fukushima, il y a beaucoup de jeunes lycéens entre 15 et 19 ans qui sont subitement morts. Par exemple, ce matin j'ai lu en ligne l'histoire d'un ado de 17 ans mort d'une leucémie. Il a été retrouvé mort dans son lit au matin par sa mère venue le réveiller. Tout le monde dit que c'est à cause de la radioactivité de la catastrophe nucléaire mais notre gouvernement ne le reconnaîtra jamais — et il y a 59 enfants avec un cancer de la thyroïde, ils ne reconnaîtront jamais que c'est induit par la radioactivité."

[NDLR: information qui semble digne de foi, vu que le gouvernement japonais n'a jamais publier de rapport sanitaire]
Pièces jointes
C'était annoncé déjà en 2012... et on pouvait encore douter d'une coïncidence...

Fukushima pourrait faire 1300 morts

Les radiations consécutives à la catastrophe de Fukushima pourraient également provoquer 2500 cas supplémentaires de cancer, selon une étude américaine : cette première estimation a été publiée mardi [début juillet 2012] dans la revue Energy and Environmental Science.

L'impact a été calculé via un modèle élaboré par des chercheurs de l'université californienne de Stanford. Selon ces calculs, jusqu'à 1300 personnes dans le pire des scénarios pourraient mourir d'un cancer dans la monde entier suite à la catastrophe du 11 mars 2011 et 2500 autres pourraient développer un cancer, la plupart au Japon.

C'est la première estimation globale des suites sanitaires de cet accident nucléaire. Ces données contrastent avec les indications rassurantes données à l'époque de l'accident par le comité scientifique des Nations Unies.
Celui-ci avait annoncé que "la catastrophe n'aurait pas de conséquences sanitaires sérieuses", et certaines groupes avaient dit qu'"il n'y aurait pas d'effets mondiaux", a relevé le responsable de l'étude, Mark Jacobson, de l'Université de Stanford. "Les estimations relatives aux tués et malades à l'extérieur du Japon sont certes faibles, mais pas nulles", a-t-il souligné.

Moins grave que Tchernobyl

Pour les scientifiques, la fourchette va de 15 à 1300 décès par cancer supplémentaires dans le monde entier, s'ajoutant aux 600 personnes décédées durant l'évacuation de la zone et les travaux d'urgence dans la centrale. L'estimation la plus probable est de 130 décès.
Pour ce qui est des nouveaux cas de cancer à attendre, la fourchette va de 24 à 2500 cas, avec une valeur moyenne à 180 cas.

En terme de décès et de maladie, Fukushima aurait des conséquences moins graves que Tchernobyl, soulignent les chercheurs. Selon l'ONU, les radiations de la catastrophe ukrainienne de 1986 auraient provoqué 4000 décès, un bilan jugé très sous-estimé par les organisations écologistes.

Dans l'océan

Les habitants du Japon sont de loin les plus touchés. Aux Etats-Unis, les scientifiques pronostiquent 0,2 à 6,3 décès supplémentaires et de 0,3 à 15 nouveaux cas de cancer, en Europe 0,17 à 4,8 décès supplémentaires et 0,3 à 11 nouveaux cas de cancer.

"La majeure partie des matériaux radioactifs a fini dans l'océan, ce qui a contribué à réduire les conséquences de la catastrophe", souligne l'étude. "Seuls 19 % des éléments radioactifs sont retombés sur la terre ferme".
Par ailleurs, selon ces travaux, l'évacuation de la zone entourant la centrale aurait fait plus de tués qu'elle n'en a évités. Environ 600 personnes sont décédées durant cette opération, surtout des personnes âgées et des malades chroniques victimes des radiations et de la fatigue. Or, selon les chercheurs californiens, "l'évacuation a évité 245 décès dus aux radiations".

"Le gouvernement japonais a toutefois mieux réagi que les autorité soviétiques à Tchernobyl", notent les scientifiques. Pour leur étude, ceux-ci ont utilisé un modèle atmosphérique en 3D afin de simuler la dispersion du césium 137, césium 134 et de l'iode 131. Un modèle médical a ensuite servi à estimer les effets cancérigènes en fonction de la contamination.

Bulletin datant de juillet 2012
Makh a dit...

C'était annoncé déjà en 2012... et on pouvait encore douter d'une coïncidence...


Bulletin datant de juillet 2012


Yep, ce n'est hélas pas une surprise.
Le soucis est que jamais le gouvernement nippon, avec le nouvelle loi top-secret, informera sur la réelle situation sanitaire.
A coté de cà, des sites tordues comme la voix de la Russie annoncent n'importe quoi
Il est difficile de faire la part du vrai et du faux, et de bien informer ces concitoyens
Traumatisé, un enfant sur quatre ayant vécu le tsunami à Fukushima aurait besoin de soins psychologiques, selon une enquête menée auprès de 178 enfants. Perte d’un proche, destruction d’un foyer, vision d’images choquantes… Nombreux sont les enfants affectés par le tsunami qui a sévi au nord-est du Japon, en mars 2011. Le rapport rendu par le ministère de la Santé au Japon révèle que 25,9% des enfants de 3 et 5 ans examinés montrent des troubles comportementaux et auraient besoin d’une prise en charge psychologique rapide. Ces désordres mentaux peuvent se manifester par des accès de violence, un renfermement sur soi, ou des manifestations physiques, tels que des vertiges, des maux de tête ou des nausées. Leur condition, s’ils ne sont pas pris en charge rapidement, pourrait empirer avec les années. Les 178 enfants examinés seront eux suivis chaque année, pendant dix ans.
Pièces jointes
En février 2014, 75 enfants de Fukushima ont un cancer de la thyroïde confirmé ou suspecté. (en septembre 2013, il y en avait 58)
Pièces jointes
Le nombre de jeunes dans la préfecture de Fukushima qui ont été diagnostiqués avec un cancer de la glande thyroïde définitif ou soupçonnée, qui est souvent associée à l'exposition aux radiations, a augmenté à 75, les fonctionnaires préfectoraux dit 7 février.
C'est 16 de plus qu'en Novembre, lorsque les chiffres ont été libérés dernier. Le nombre de cas a augmenté de sept définitives, de 26.
Le 75 font partie 254 000 personnes pour lesquelles les résultats des tests de la glande thyroïde ont été effectués à ce jour.
Seuls les résidents de la préfecture de Fukushima qui étaient âgés de 18 ans ou moins au moment de la catastrophe nucléaire de Fukushima 2011 sont admissibles à recevoir des tests de la glande thyroïde administrés par le gouvernement de la préfecture.
Les derniers chiffres comprennent les résultats de 28 000 personnes de plus par rapport aux chiffres publiés en Novembre.
Les autorités médicales et gouvernementales de Fukushima disent qu'ils ne croient pas les cas de cancer de la thyroïde diagnostiqués ou soupçonnés dans les 75 jeunes de la préfecture sont liés à l'accident nucléaire de 2011.
Hokuto Hoshi, qui préside un comité qui examine les questions liées à l'enquête préfectorale sur l'impact sur la santé des rayonnements sur les habitants de Fukushima, a mentionné le fait que les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants qui ont vécu près de Tchernobyl n'ont commencé à augmenter quatre à cinq ans après l'accident nucléaire de 1986.
Les médecins de l'Université médicale de Fukushima ont dit qu'ils vont commencer à analyser les gènes dans les glandes thyroïdiennes cancéreuses enlevés chirurgicalement des enfants pour essayer de déterminer si le rayonnement a joué un rôle dans la pathologie de leur cancer.
"Nous espérons que de chercher des types inconnus de mutations géniques, autres que ceux qui sont connus pour être associés à la génération de cancer de la thyroïde, d'étudier si elles pourraient servir de marqueurs pour déterminer si les cancers ont été induits par les radiations", a déclaré Shinichi Suzuki, un professeur de chirurgie de la glande thyroïde avec l'université.
Même si l'exposition aux rayonnements n'augmente la survenue de cancer de la thyroïde, il faudra des années avant qu'une telle relation peut être établie, alors qu'aucune méthode est actuellement disponible pour déterminer si les cas individuels de cancer de la thyroïde ont été induites par le rayonnement, Suzuki ajouté.
Les 75 jeunes personnes ayant confirmé ou suspecté cancer de la thyroïde, y compris celui qui a été plus tard diagnostiqué avec une tumeur bénigne, moyenne 14,7 années de l'âge lorsque le Grand Est du Japon tremblement de terre et le tsunami déclenché les effondrements à la centrale nucléaire de Fukushima n ° 1 en Mars 2011.
(Cet article a été écrit par Teruhiko nez et Yuri Oiwa.)
Pièces jointes
Selon les chiffres publiés le 7 février 2014, le nombre de jeunes japonais habitant dans la préfecture de Fukushima pour lesquels on a diagnostiqué un cancer de la thyroïde ou un risque de cancer a augmenté. 75 enfants seraient maintenant concernés.
Pièces jointes