Se faire connaître

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1399 a dit...


Les trolls sont à craindre, mais ce que je crains le plus, c'est que les médias (en critiquant ou fesant des éloges) crés une nouvelle mode, et que finallement ça ne serve à rien, parce qu'on y retrouvera la même chose que sur twitter, et facebook, chacun viendra y mettre ses petites photos en boite et partager les nouvelles de secret story... Et au final, changebook, sera juste un facebook sans pub ( comme facebook au début)...Je me trompe peut etre, mais j'avais cru comprendre que se n'était pas le seul but...



Rome ne s'est pas faite en un jour. Si TCB a du succès, la dérive est inévitable. A un moment ou à un autre, il faudra décider de mesures à prendre. La différence avec FB, et c'est un des objectifs du projet, c'est de tester une capacité de réponse collective, par opposition à FB dont les initiateurs sont toujours restés les maîtres, qui ont décidé un jour comme des grands de monnayer leurs efforts. Ce site ne transformera pas du jour au lendemain tous ses usagers en citoyens libres et reponsables, mais il doit contribuer à faire réfléchir. C'est à nous tous de créer une ambiance. FB, c'est une image de notre société  dans laquelle exister c'est souvent crier plus fort que ton voisin, qui ne t'entend pas parce qu'il est occupé à se faire entendre de la même manière. Même ce site n'y échappe déjà plus, à un degré bien moindre il est vrai. L'ambition du site n'est peut-être pas de grossir démesurément, et peut-être qu'au lieu de ça, s'il tient,  il finira par essaimer en laissant chez ses petits frères les traces d'une autre façon d'échanger et de s'organiser de manière fédérative. La différence, c'est que c'est à nous tous de garder le cap.

« Les eaux captives, que ce soient celles de l’habitude ou du despotisme, ne tolèrent pas la vie. La vie dépend de l’agitation de quelques individus excentriques. En hommage à cette vie, à cette vitalité, la communauté doit accepter des risques et une certaine part d’hérésie. L’Homme, s’il veut vraiment vivre, doit vivre dangereusement. » Herbert Read