Aux révoltéEs de Notre Dame des Landes

Aux révoltéEs de Notre Dame des Landes

Depuis la Zone A Dtruire [Z.A.], le 31 aot 2012

Aux r黩voltEs de Notre Dame des Landes


Dans le bouillonnement un peu fou du petit monde des occupantEs de 1a ZAD, un problme revient constamment : celui de la transmission de l’histoire. L’histoire des occupations, certes, mais aussi des histoires plus vieilles que nous, celle de la lutte contre l’a騩roport, autant que les multiples rsistances qui faonnent la r駩gion.

En fouillant dans les archives la recherche de bribes, certainEs sont tombEs sur cet appel de mai 2008 : ੫ L’aroport de Nantes, c’est NON .

En cette p黩riode agite ou l’tat autant qu’AGO voudraient nous voir dipara驮tre, ce texte est venu percuter quelque chose : Parce qu’il est une des pierres qui fondent notre prsence ici, qui fondent notre quotidien, nous, occupantEs. ’

Si nous sommes l頠, depuis quelques semaines, mois, ou annes, c’est parce que nous avons rpondu 驠 cet appel, ou ceux qui ont suivi.

Nous sommes nombreux/ses maintenant. Nous habitons ici, et ce n’est pas peu dire.

Habiter n’est pas loger.

Un logement n’est finalement qu’une case, dans laquelle on loge ૻ de gr ou de force les gens aprs leur journ騩e de travail et en attendant la suivante. C’est une cage dont les murs nous sont trangers.

Habiter, c’est autre chose.

C’est un entrelacement de liens. C’est appartenir aux lieux autant qu’ils nous appartiennent. C’est ne pas tre indiff骩rent aux choses qui nous entourent, c’est tre attach-e-s : aux gens, aux ambiances, aux champs, aux haies, aux bois, aux maisons. ꩠ telle plante qui repousse au mme endroit, telle b꠪te qu’on prend l’habitude de voir l. C’est tre en prise, en puissance sur nos espaces. C’est l’oppos઩ de leurs rves cauchernardesques de mtropole o꩹ l’on ne ferait que passer.

Habiter ici, c’est ne plus pouvoir imaginer comment-tout a pourrait disparatre : parce que 箧a, c’est ce qui fait nos vies.

Vivre ici c’est tre dans un rythme chahut par les urgences de la lutte, les pressions, l’incertitude de la suite, le harcꩨlement des flics et autres Garcias [1].

Vivre ici ce n’est pas facile en ce moment.

Que l’on soit proprio, ex-locataire ou occupantEs nous sommes mis-e-s face aux procdures, la justice. Puisque nous ne nous soumettons ni ne nous r頩signons, nous sommes face la force de l’tat, face ɠ ses armes. Peut tre tous-tes forcEs ꩠ quitter la zone sous peu.

Comme dit dans l’appel occuper la zone, le combat est long et difficile, mais une chose est sre, il n’est pas vain.

Lire la suite :
http://zad.nadir.org/spip.php?article320

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Prochaine action sur la Z.A.D

6-9 septembre 2012 – Rassemblement Sambaktivist – Rythms Of Resistance
http://zad.nadir.org/spip.php?article313

http://www.opa33.org/aux-revoltees-de-notre-dame-d...
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