A Bure
Ami-e-s anti-nucléaires,
Le week-end dernier, nous nous sommes rendus à Bure dans le cadre de la
semaine de réflexion sur la lutte contre Cigéo après l'évacuation du
bois Lejuc et les nombreuses perquisitions contre des opposant-e-s cet
hiver et ce printemps.
Nous avons constaté que la répression policière est très efficace.
Peu de monde s'est déplacé.
Les opposant-e-s sur place sont beaucoup moins nombreux suite aux
multiples procès passés ou en cours accompagnés d'interdictions de
territoire et de rencontres pour certain-e-s.
Pour celles et ceux restant-e-s, l'occupation du territoire par les
forces de police avec des contrôles d'identité incessants rend la vie
quotidienne très compliquée.
La diminution du nombre d'opposant-e-s, la grande fatigue des personnes
ainsi que la nécessité de se ré-équiper suite aux perquisitions font
qu'il devient difficile d'organiser quoi que ce soit d'ampleur en terme
de lutte et de mobilisation autour de Bure aujourd’hui.
Il est aussi important pour beaucoup de prendre le temps de reconstruire
localement et donc ne pas s'investir trop dans l'organisation sur place
et encore moins dans une grande manifestation..
Somme toute, des rencontres et discussions ont bien eu lieu.
L'objectif à court terme est de délocaliser la lutte afin de desserrer
l’étau sur place.
Le terme "Bure partout" n'a jamais été autant d'actualité.
Les comités de soutien ont un rôle important à jouer :
- dans leur localité par des actions d’informations ou autres
- sur place par l’organisation de projets ou d’ateliers divers
(construction, rangement, rencontres, promenade, formation). Toujours
sur une courte durée afin d'éviter les affres de la répression. De
telles actions permettraient de re-dynamiser le territoire autour de Bure.
La situation sur place peut paraître déprimante, à nous d’être créatifs
pour continuer à résister à ce monstre Cigéo et au monde nucléaire. A
nous de montrer qu’effectivement on ne nous atomisera jamais !
M. et J.
Le week-end dernier, nous nous sommes rendus à Bure dans le cadre de la
semaine de réflexion sur la lutte contre Cigéo après l'évacuation du
bois Lejuc et les nombreuses perquisitions contre des opposant-e-s cet
hiver et ce printemps.
Nous avons constaté que la répression policière est très efficace.
Peu de monde s'est déplacé.
Les opposant-e-s sur place sont beaucoup moins nombreux suite aux
multiples procès passés ou en cours accompagnés d'interdictions de
territoire et de rencontres pour certain-e-s.
Pour celles et ceux restant-e-s, l'occupation du territoire par les
forces de police avec des contrôles d'identité incessants rend la vie
quotidienne très compliquée.
La diminution du nombre d'opposant-e-s, la grande fatigue des personnes
ainsi que la nécessité de se ré-équiper suite aux perquisitions font
qu'il devient difficile d'organiser quoi que ce soit d'ampleur en terme
de lutte et de mobilisation autour de Bure aujourd’hui.
Il est aussi important pour beaucoup de prendre le temps de reconstruire
localement et donc ne pas s'investir trop dans l'organisation sur place
et encore moins dans une grande manifestation..
Somme toute, des rencontres et discussions ont bien eu lieu.
L'objectif à court terme est de délocaliser la lutte afin de desserrer
l’étau sur place.
Le terme "Bure partout" n'a jamais été autant d'actualité.
Les comités de soutien ont un rôle important à jouer :
- dans leur localité par des actions d’informations ou autres
- sur place par l’organisation de projets ou d’ateliers divers
(construction, rangement, rencontres, promenade, formation). Toujours
sur une courte durée afin d'éviter les affres de la répression. De
telles actions permettraient de re-dynamiser le territoire autour de Bure.
La situation sur place peut paraître déprimante, à nous d’être créatifs
pour continuer à résister à ce monstre Cigéo et au monde nucléaire. A
nous de montrer qu’effectivement on ne nous atomisera jamais !
M. et J.
