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Je suis en effet chercheur en science politique spécialiste de la modernité, de la mondialisation e...Je suis en effet chercheur en science politique spécialiste de la modernité, de la mondialisation et citoyen engagé.
Pour moi faire de la politique, je dirais au quotidien, c'est partir de ces objets qui peuvent sembler tout à fait profanes, bien peu politique, mais qui permettent, je dirais si on tire le fils, finalement de poser toutes les questions de la société.
Puis ma rencontre avec ce qu'on appelle faute de mieux, l'objection de croissance, la décroissance, à été pour moi une façon de mettre de l'ordre, à la fois dans mes idées et dans mes engagements. Je suis maintenant, depuis 6 ans, l'animateur d'un journal d'analyse politique qui s'est appelé longtemps le sarkophage, et ce journal bimestriel, vient juste de changer de nom et s'appelle La vie est à nous. Puis j'ai accepté tout provisoirement de porter une nouvelle revue internationale qui s'appelle Les indignés qui est une émanation d'une partie du mouvement des indignés. Cette revue cherche là aussi la convergence entre les réflexions, les grèves, les luttes, qui sont celles, je dirais de l'ensemble de la jeunesse globalisée et des continents.
Notre nouveau président de la République : François Hollande, se veut un président normal. Mais sa première normalité est de dire qu'il n'y aura pas de solution sans croissance économique. Il promet 3 ans de rigueur suivis de 2 ans de Justice. C'est non seulement socialement injuste, écologiquement aberrant mais politiquement dangereux.
La gauche n'a pas le droit d'échouer, ça fait ouvrir la voix en 2017, a une droite encore plus décomplexée. La défaite de cette gauche, placebo pour reprendre le bon mot de Benoit Hamont, est cependant déjà programmée.
Einstein disait que tant qu'on a la tête sous forme d'un marteau, on voit tous les problèmes sous forme de clous.
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