Ben... Le bio ça à jamais démarré assorti d'un système d'échange affranchi du capitalisme, Alex. J'y pense, aussi, qq fois, j'avoue. Mais ça ressemble un peu à un genre de superstition, non? La malédiction du capitalisme toujours gagnant
Je pense pas que constater que tout ce qui ne fait pas système peut être récupéré par un autre système soit de la superstition.
Tout ce que le retour à la terre des années 70 prônait fait maintenant partie d'un marché ou d'un autre, il n'y a qu'à la marge que certain(e) vivent l'utopie autrement que...
Je pense pas que constater que tout ce qui ne fait pas système peut être récupéré par un autre système soit de la superstition.
Tout ce que le retour à la terre des années 70 prônait fait maintenant partie d'un marché ou d'un autre, il n'y a qu'à la marge que certain(e) vivent l'utopie autrement que par l'intermédiaire d'un travail bien payé leur permettant de vivre à la campagne, de manger bio, de faire du yoga, de lire de la philo, etc.
Le covoiturage et le couchsurfing subissent le même sort, payer pour les pratiquer devient la norme, cela ne dérange "personne".
L'exemple de fausse AMAP que tu avais partagé illustre également cette tendance ou plutôt cette capacité du capitalisme a absorber tout ce qui n'est pas intrinsèquement "contraire" à lui.
Savoir qu'entre une bonne idée et une idée foncièrement incompatible avec le capitalisme (et par conséquent capable de le repousser), il y a une différence et que la porosité n'apparaît pas toujours immédiatement est, si ce n'est nécessaire, pour le moins utile.
... par une bonne part de le population la plus consciente. Un exemple comme celui de La Louve est justement pensé en ce sens, sécurisé par un groupe de juristes, avec l'aide de leurs prédécesseurs toujours dont je n"ai pas entendu dire qu"ils auraient été récupères depuis leurs débuts, en 73... Or...
... par une bonne part de le population la plus consciente. Un exemple comme celui de La Louve est justement pensé en ce sens, sécurisé par un groupe de juristes, avec l'aide de leurs prédécesseurs toujours dont je n"ai pas entendu dire qu"ils auraient été récupères depuis leurs débuts, en 73... Or ce n"est sans doute pas à proprement parler hors Capitalisme, c"en est plutôt effectivement un détournement voir un retournement, justement, un modèle qui peut permettre à mon avis d"assurer la transition. Une transition douce à la mesure de chacun, sans dicter la consommation d"autrui à coup de culpabilisation et de dictats de modes individuels basés sur des choix personnels, mais sur la bases d"échanges et d"influences mutuels.
Je me méfie de la notion de récupération, non que je lui nie une certaine réalité, mais parce qu'elle a beaucoup favorisé jusqu'ici le fatalisme qui conforte le capitalisme...
J'ai jamais dit que c'est impossible Par exemple, pour moi, l'industrie doit être le fait d'associations parce que, comme pour une coopérative, la structure va à l'encontre des principes capitalistes (la recherche de profits n'est pas un objectif, le maintien à l'équilibre financier est visé pour p...
J'ai jamais dit que c'est impossible Par exemple, pour moi, l'industrie doit être le fait d'associations parce que, comme pour une coopérative, la structure va à l'encontre des principes capitalistes (la recherche de profits n'est pas un objectif, le maintien à l'équilibre financier est visé pour perpétuer un "service" utile).
Je suis tenté de dire que l'exemple des coopératives conforte mon propos : On sort de l'initiative individuelle bonne en soi pour s'inscrire dans un système. Le paysan ne fait pas de bons produits dans son coin qu'il doit ensuite se débrouiller pour écouler sur un marché où il est jugé juste sur le rapport prix/qualité, il y a une réunion de personnes autour de valeurs, ces personnes sont conscientes avant toute action de ce qui est exigé, de ce qui est garanti.
Faut vraiment différencier les idées des structures qui les portent. Les structures qui portent une idée peuvent être totalement impénétrables au capitalisme (comme les coop mentionnées) alors que l'idée sera phagocytées partout ailleurs. Quand je parlais de récupération je parlais des idées ne s'étant, justement, inscrites dans aucune structure ou seulement de façon très localisées. Une coop comme la Louve par ville, il n'y aurait sûrement pas eu de crise du lait, du porc, etc. Ni de cheval dans les lasagnes et autres scandales.
Oui, ça me fait penser qu'une autre structure du même type, en belgique, je crois, est parti sur un truc totalement moche du genre un poste fixe, dont le niveau de pénibilité dépendait des capacités d'investissement!
Mais ne peut on pas imaginer de réduire le capitalisme jusqu'à son effacement par l'organisation même de nos desseins. Fédérale et affinitaire, consciente et attentive. Quitter une opulence de façade (voir les contenus des supermarché est pour le moins écœurant).
Mais ne peut on pas imaginer de réduire le capitalisme jusqu'à son effacement par l'organisation même de nos desseins. Fédérale et affinitaire, consciente et attentive. Quitter une opulence de façade (voir les contenus des supermarché est pour le moins écœurant).
Tout éteindre et rallumer point par point ce dont on constate le besoin (merci l'An 01). Et quitter les modèles quels qu'ils soient? Enfin l'autogestion et l'horizontalité ne contiennent ni des structures théorisés, complexes et modèles. Encore moins les "spécialistes" qui peuvent les conduire.
Quant au lait, viande, etc... enfin ce ne sont pas des denrées quoi. Non?!
Enfin tout ceci n'est qu'opinion très perso. Pour en finir, cheminer sur les terres d'utopie signifie pour moi quitter le plus entièrement possible les dispositifs réel et mentaux dont on est le pur produit et que l'on a tendance à reconduire, même partiellement toujours.
Je ne comprends pas bien ce que tu dis, il me semble qu'il manque des éléments de phrase necessaires à la compréhension. Pour ce que j'en reconstitue à l'aide des données que j'ai de tes propos précédent, il me semble que tu prônes un chemin qui t'es propre, plutôt que de partir de la croisée des ch...
Je ne comprends pas bien ce que tu dis, il me semble qu'il manque des éléments de phrase necessaires à la compréhension. Pour ce que j'en reconstitue à l'aide des données que j'ai de tes propos précédent, il me semble que tu prônes un chemin qui t'es propre, plutôt que de partir de la croisée des chemins. À part braquer les potentiels candidats au changement, je vois pas trop ce que ça pourrait apporter perso.
Désolé c'est limpide dans ma trogne mais j'y laisse des plumes à l'écrit. Nan c'est pas du tout un chemin perso ou une illumination, un catéchisme (beurk) ou quoi. Mais très concrètement de penser le monde avec des outils nouveaux, non façonnés par la doxa.
Désolé c'est limpide dans ma trogne mais j'y laisse des plumes à l'écrit. Nan c'est pas du tout un chemin perso ou une illumination, un catéchisme (beurk) ou quoi. Mais très concrètement de penser le monde avec des outils nouveaux, non façonnés par la doxa.
J'ai la sensation que l'on ne construit rien de nouveau avec les anciens outils des maîtres. Dépasser le paradigme, se donner un "après" l'horizon des événements, sortir de là ou l'on nous dicte nos conduites nos aspirations et nos limites.
On le voit bien nous qui faisons de la radio libre, les trésors de la société civile ne sont jamais ou si peu relayés au détriment d'une grammaire partielle, biaisée et pire.
Tenter de faire sens ne convoque pas, je l'espère, de braquer quiconque...La croisée des chemins reste une route tracée. S'y joindre, ou s'en inspirer c'est marcher sur les pas désignés. Et s'aventurer dans les dispositifs des dominant.e.s c'est l'assurance de se faire broyer.
A mon sens quoi. Mais certainement me trompé-je. C'est juste une tentative "hors-piste" de penser le monde.
Ha mais le hors piste pour penser, pas de souci, au contraire. Après, il faut aller chercher les gens ou ils en sont, pas ou on considère qu'ils devraient être et ou on ne les trouvera Certainement pass. Et il faut pouvoir, à mon avis, leur proposer plus à leur portée qu'un genre de redressement ra...
Ha mais le hors piste pour penser, pas de souci, au contraire. Après, il faut aller chercher les gens ou ils en sont, pas ou on considère qu'ils devraient être et ou on ne les trouvera Certainement pass. Et il faut pouvoir, à mon avis, leur proposer plus à leur portée qu'un genre de redressement radical et accéléré visant à les sevrer brutalement et totalement de tout ce que leur corps et leur esprit a toujours connu...
Tout ce que le retour à la terre des années 70 prônait fait maintenant partie d'un marché ou d'un autre, il n'y a qu'à la marge que certain(e) vivent l'utopie autrement que...
Un exemple comme celui de La Louve est justement pensé en ce sens, sécurisé par un groupe de juristes, avec l'aide de leurs prédécesseurs toujours dont je n"ai pas entendu dire qu"ils auraient été récupères depuis leurs débuts, en 73...
Or...
Tout éteindre et rallumer point par ...
J'ai la sensation que l'on ne construit ri...