Quand tu passes ta vie à te faire tapoter l'épaule, que tu n'as rien dans l'assiette et qu'en plus on attend que tu crèves pour faire de bonne affaires en te demandant un prix d'ami, la misère et la solitude qui l'accompagne, le manque d'amour, les frustrations de toutes sortes deviennent tellement ...
Quand tu passes ta vie à te faire tapoter l'épaule, que tu n'as rien dans l'assiette et qu'en plus on attend que tu crèves pour faire de bonne affaires en te demandant un prix d'ami, la misère et la solitude qui l'accompagne, le manque d'amour, les frustrations de toutes sortes deviennent tellement insupportables, qu'il est facile de devenir fou de haine envers l'humanité et soi même. Finalement les blessures de la vie n'en finissent pas de suppurer. Il en a fallu des brimades pour me pousser à détruire ce que j'avais fait et finalement à me dégoûter de ce que j'aimais le plus, le voyant comme le résultat d'une vie d'exclusion. Ayant vécu dans une autre société où l'artiste était respecté mais où malheureusement j'étais un étranger, ce qui au final revenait au même, j'ai pu voir la différence avec cet occident chrétien et particulièrement ce pays qu'est la France, quant à ma place dans la société. À cette fausse modestie hypocrite et mielleuse de ne pas dire que l'on est artiste, on se retrouve avec des professeurs de beaux arts et d'arts graphiques qui ne se gènent pas pour s'en déclarer, et qui squattent par la perversité du système malraucien les lieux d'expositions, et toute la filière artistique, sauf que; qui ne peut faire, enseigne. Rien a foutre d'être un mythe, j'avais juste besoin d'un atelier et de quoi manger, d'une compagne, de caresses et d'amour.
Te connaissant un peu,je ne parlais pas d’un ‘Makhno mythique’,mais du mythe du travail d’un ‘peintre’, enterré’,anonyme en quelque sorte,avec toutes les spéculations que cela pu aurait entrainer.T’aurais pu regarder tout ça de l’extérieur. Mais bon,je parle,mais le vivre à la première personne est u...
Te connaissant un peu,je ne parlais pas d’un ‘Makhno mythique’,mais du mythe du travail d’un ‘peintre’, enterré’,anonyme en quelque sorte,avec toutes les spéculations que cela pu aurait entrainer.T’aurais pu regarder tout ça de l’extérieur. Mais bon,je parle,mais le vivre à la première personne est une toute autre chose.Une fois de plus,je ne prétends pas comprendre (bien que….Il me semble que je vois bien ce que tu veux dire,le vivant un peu moi-même,de façon un peu différente,dans un univers qui n’est pas mieux (la musique),où l’on exhorte le primat de l’hypocrisie et du ‘m’as tu vu'. Je pousserai un peu ,en disant que finalement,ce sont ceux que l’on croyait plus proches qui nous déçoivent le plus.Ceux avec lesquels on a partagé des choses que l’on juge importantes,avec qui on a partagé les galères et le bout de pain…Et dont on croit que jamais,ils ne profiteront de nos faiblesses momentanées,pour nous planter un truc insidieux dans le dos,et dans l’esprit…Ça en devient difficile de ne pas haïr tout le monde.Mais une fois de plus,il n’y a pas que des connards dans le monde.Les animaux ne font pas ça entre eux,non plus… Cela me fait regretter la naiveté de notre jeunesse,quand on croyait qu’il arriverait de bonnes choses ‘aux bons’ et que les ‘méchants’ finiraient par payer,sur l’autel de la justice Cosmique…Je ne le crois plus,çá… J’en ai connu plusieurs,des peintres qui étaient a deux doigts de tout cramer.Souvent,parce-que leur travail leur paraissait être la source de tous leurs malheurs.La plupart,ont eu la chance de trouver quelqu’un qui a réussi a les en dissuader,ou á ‘remettre à plus tard’… Je trouve dommage (mais c’est personnel,hein…,qu’on n’ait plus l’occasion de voir tes peintures. J’imagine que tu dois te dire que ceux qui les apprécient(appréciaient…,malheureusement,ne peuvent rien pour toi,mais ces gens que tu critiques plus haut,tu les aides un peu en détruisant ton travail.Ce n’est pas a eux que ça manque,tes peintures…C’est à ceux qui t’apprécient (et ton travail avec,ça fait partie de toi).On est peut-être trop sensibles pour vivre dans le monde tel qu’il est aujourd’hui,mais je vivrai,ne serait-ce que pour dire à quelqu’un de prétentieux que ce qu’il fait,ne m’apporte rien,et que son travail n’est que le fruit stérile de son narcissisme.De nos jours,tout a un prix,même les consciences…Ceci dit,combien de nous survivraient livrés a la nature?L’être humain est devenu comme une véritable infestation,qui ne terminera que quand il n’aura plus que des humains a`bouffer,toxiques…sur ce,je vais aller me chercher un café,et fumer une clope,toxiques,les deux…… Je reviens...
Mais bon,je parle,mais le vivre à la première personne est u...