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21 Février 2016 par Idle No More

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DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES EN GRAND DANGER APRÈS DES FUITES SUR UN PIPELINE EN AMAZONIE PÉRUVIENNE

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SCANDALEUX : LES RIVIÈRES DES INDIGÈNES CONTAMINÉES AU PÉTROLE EN AMAZONIE PÉRUVIENNE PAR NÉGLIGENCE
Voir cette vidéo : https://youtu.be/mMIaRQI8rEg

Mercredi 17 février 2016, le gouvernement péruvien a déclaré l’état d’urgence sanitaire pendant 90 jours dans les régions amazoniennes de Loreto et d’Amazonas. Cette déclaration, qui vise à augmenter la vigilance quant à la qualité de l’eau potable, survient alors que des marées noires de pétrole dans des affluents de l’Amazone se produisent depuis le 25 janvier.

Ces déversements proviennent de fuites de l’oléoduc Norperuano, qui transporte le pétrole de l’Amazonie vers le Pacifique en traversant de nombreux territoires indigènes. La compagnie d'Etat Petroperu, propriétaire de l’oléoduc, n’a pas pu pour le moment quantifier les fuites, mais près de 500.000 litres se seraient déjà écoulés.

Environ 250 personnes sont employées dans le nettoyage des touchée par un déversement de pétrole dans la région amazonienne du Pérou. Photo: EFE

Une résolution de la Direction Générale de la Santé (DIGESA) a été publiée le 17 février dans le journal officiel El Peruano pour déclarer l'état d'urgence sanitaire dans le district de Imaza, la région Amazonas et dans les districts de Morona, Manseriche, Barranca, Pastaza et Cahuapana de la province de Datem de Maranhao, dans la région de Loreto.

Le document rappelle que la déclaration de l'état d'urgence sanitaire "ne dispense pas de la responsabilité de ces institutions qui ne sont pas acquittés de leurs obligations établies par la loi et qui sont à l'origine de l'état d'urgence sanitaire." La résolution a expliqué que les rivières touchées sont des sources d'eau potable pour les communautés autochtones de l'Amazonie installés sur ses rives, d'où est également extrait du poisson. La première fuite a eu lieu le 25 Janvier au kilomètre 441 du pipeline dans le village de Villa Hermosa, la municipalité de Imaza-Chiriaco dans la région amazonienne, déversant entre 2.000 et 3.000 barils de pétrole, affectant les communautés autochtones Suashapea, Pakunt, CHIRIACO, Nuevo Progreso, Nazareth et Nuevo Horizonte. La deuxième fuite a eu lieu le 3 Février au kilomètre 206 du même pipeline dans la province de Datem Maranon, et de l'huile a atteint la rivière Mayuriaga, à 13 kilomètres du point de rupture, où il a atteint la rivière Morona, un autre affluent du Marañón.

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21 Février 2016
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