"Vrais révolutionnaires", "Vrais militants" Pourquoi j'ai jamais eu envie de faire partie de la famille.

"Vrais révolutionnaires", "Vrais militants" Pourquoi j'ai jamais eu envie de faire partie de cette merveilleuse et valeureuse famille?

Ben pour un tas de raisons.
Alors du coup, je vais pas développer tout de suite.

Smile non, je préfère attendre de voir si ça vous évoque quelque chose, et, peut-être, avoir le plaisir, en avant première, de découvrir ça...

A vous !
Récriminer n'est pas proposer
Déjà c'est quoi un "vrai militant" ? Il y en a des faux ? J'ai du mal avec cette distinction, je n'ai pas la sensation d'être une militante, une vraie comme on dit. Je fais ce que je peux, avec mon quotidien, j'essaye de poser des actes qui ont du sens, j'ai mes incohérences, comme tout un chacun.

"Vrai révolutionnaire", je ne m'y suis jamais retrouvée, je ne rêve pas d'une révolution, cela implique forcément un bain de sang et ce système fait déjà suffisamment de morts sans pour cela qu'on en rajoute en le dégageant et en se consolant avec un "c'est pour la bonne cause". Il n'y a rien de plus con que de mourir pour des idées comme disait l'autre Happy

Alors ben je ne crois pas faire partie des "vrais militants", ceux qui vouent leur vie à une cause, j'essaye de faire le moins de dégâts possibles dans ce que je fais, je lutte sur certains points, m'engage sur d'autre et je tâche d'être attentive à ce que j'achète et utilise. J'accepte en souriant, à chaque fois, l'étiquette militante parce que ça a l'air de faire plaisir de me mettre dans cette case là, je rectifie à chaque fois le mot en précisant ce que j'ai précisé au dessus et point barre.
Il faudrait préciser avant tout que toutes les horreurs que je vais dire dans ce fil ne s'adresse à personne en particulier, et surement pas à des milliers de personnes sur le terrain physique ou sur celui des idées, et qui se remettent en question chaque jour pour sortir le meilleur d'eux mêmes.
Je ne parle que d'une figure fantômatique en évoquant "des" militants qui n'ont plus de nom, dont les mauvaises pratiques ne leur appartiennent même plus mais se sont muées en sortes de principes traditionnels que nous perpétuons le plus souvent à notre insu, chrystallisés, par exemple, dans des jugements de valeur qui nous entravent. Ces sortes de "principes" maintiennent un carcan profondément préjudiciables sur les luttes à pas mal de niveau, et il est urgent, à mon sens de les detricotter, de faire peau neuve, pour se donner, enfin, les chances d'atteindre nos buts.

Voilà pour le contexte de ma remise en question. Toute ressemblance avec des personnes existantes, etc, etc.

Je vais avancer dans mon propos par commentaires distincts, histoire de pas balancer un enorme pavé d'un coup, mais aussi de laisser, peut-être, la place à d'éventuelles interventions susceptibles d'apporter leurs voix à ce travail de refondation.
Récriminer n'est pas proposer
Au tout début de mon rejet, car s'en est un, il y a probablement un accès un peu prématuré à l'information militante et à sa compréention.
Et déjà avec, une notion d'une forme d'hypocrisie militante, celle qui consiste à montrer de la bienveillance à l'egard de personnes qui ne nous connaissent pas alors qu'on est pas fichu de respecter celles qu'on a sous le nez. Non pas qu'il ne faille pas filer un coup de pouce quand on est en mesure de le faire, mais faudrait pas croire que ça nous dédouanne de nos plus petits méfaits envers nos proches. Des souvenirs extrêmement flous, mais des sensations tres précises
Récriminer n'est pas proposer
Miyette a dit...

Au tout début de mon rejet, car s'en est un, il y a probablement un accès un peu prématuré à l'information militante et à sa compréention.
Et déjà avec, une notion d'une forme d'hypocrisie militante, celle qui consiste à montrer de la bienveillance à l'egard de personnes qui ne nous connaissent pas alors qu'on est pas fichu de respecter celles qu'on a sous le nez. Non pas qu'il ne faille pas filer un coup de pouce quand on est en mesure de le faire, mais faudrait pas croire que ça nous dédouanne de nos plus petits méfaits envers nos proches. Des souvenirs extrêmement flous, mais des sensations tres précises


Ah ça... Le côté équitable avec les paysans de l'autre bout du monde et l'incapacité dans le même temps de ne pas casser de l'humain à côté de nous, punaise, ce paradoxe je le vois continuellement dans une asso en particulier. L'incohérence qui consiste à acheter un produit sur un marché parce qu'il est équitable et laisser crever le producteur ou fabricant local du même produit parce que c'est moins fun, ça vient pas d'ailleurs...
Esmée a dit...



Ah ça... Le côté équitable avec les paysans de l'autre bout du monde et l'incapacité dans le même temps de ne pas casser de l'humain à côté de nous, punaise, ce paradoxe je le vois continuellement dans une asso en particulier. L'incohérence qui consiste à acheter un produit sur un marché parce qu'il est équitable et laisser crever le producteur ou fabricant local du même produit parce que c'est moins fun, ça vient pas d'ailleurs...


Oui
ce n'est peut-être pas seulement une question d'exotisme. Il est sans doute aussi plus facile d'être "irréprochable" de loin, on fait des efforts plus facilement pour des gens qui nous sont moins intimes, d'une part, et on a un meilleur contrôle sur nous même, l'examen est moins soutenu que de près. Je sais pas bien si c'est clair pour moi-même, attends faut que je laisse reposer..., bon y'avait une notion de proximité affective... à voir après décantation Happy
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