AREVA et Niger

L'article est ancien, mais hélas toujours d'actualité
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Le groupe Areva négocie actuellement avec l'Etat du Niger les conventions permettant à l'industriel français (Somaïr et Cominak) d'exploiter des mines d'uranium d'Arlit. Au coeur des discussions : les exonérations fiscales dont bénéficie Areva. Les négociations s'éternisent et les mines sont à l'arrêt depuis plusieurs semaines. Anne-Sophie Simpère, chargée de plaidoyer à Oxfam France, expliquent les enjeux fiscaux de ces négociations.
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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi à Niamey contre le géant du nucléaire français Areva, accusé d’extraire de l’uranium dans le nord du Niger au mépris des lois nationales, dans un contexte tendu de renégociation de contrats d’exploitation de ce minerai.
Nombre d’entre elles se sont questionnées sur la sincérité du gouvernement français, qui via son ministre délégué au Développement, Pascal Canfin, a appuyé les demandes nigériennes, qualifiées de «légitimes».

Areva, propriété à 80% de l’Etat français, et le gouvernement nigérien négocient depuis des mois le renouvellement des contrats de deux mines d’uranium, la Somaïr et la Cominak, qui sont arrivés à leur terme fin décembre 2013.
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