mouvements sociaux, résistances populaires et lutte armée dans l’Argentine de Perón (1943-1976)

mouvements sociaux, résistances populaires et lutte armée dans l’Argentine de Perón (1943-1976)

Heure
Samedi, 1 Octobre 2016 19:00
Lieu
local du CIRA, 50 rue Consolat, 13001 MARSEILLE
France
http://www.millebabords.org/spip.php?article29873

Centre international de recherches sur l’anarchisme

causerie par Guillaume de Gracia

De sueur et de sang : mouvements sociaux, résistances populaires et lutte armée dans l’Argentine de Perón (1943-1976)

L’Argentine fut une autre grande terre de l’Anarchie avec l’Espagne, l’Italie ou la France. Cette présence libertaire, si elle a intéressé nombre de chercheurs (surtout dans les cercles hispanophones et anglophones), semble pourtant se stopper net dans leurs écrits avec l’arrivée au pouvoir de Juan Domingo Perón via un pronunciamiento (un coup d’État) et du péronisme. Pourtant, la véritable subculture libertaire qui s’est créée après 60 ans de présence massive du mouvement anarchiste dans le monde ouvrier argentin, rejaillit fréquemment dans l’histoire du pays, notamment, au cours des trente années que se propose d’étudier ce livre. Sur le modèle de l’« histoire par le bas », rendue célèbre notamment par les travaux de l’historien américain Howard Zinn, cet ouvrage tente de restituer la multitude complexe des mouvements de soutien et d’opposition au péronisme, des résistances populaires et du mouvement ouvrier aux guérillas. De 1943 (l’arrivée au pouvoir de Perón) jusqu’au coup d’État de la junte des militaires dirigée par Jorge Rafael Videla en 1976, c’est une histoire complexe, foisonnante et singulière que l’on pourra lire, entre syndicalisme, expériences d’autogestion, grèves, révoltes urbaines, guérilla, répression et récupération de certains mouvements.

De sueur et de sang : mouvements sociaux, résistances populaires et lutte armée dans l’Argentine de Perón (1943-1976) par Guillaume de Gracia. Syllepse, 2016. 288 pages. (Coyoacán). 15 euros. Cet ouvrage sera disponible au CIRA le jour de la causerie.