par RGo
En Tunisie, Forces de l’ordre et islamistes radicaux : place à l'affrontem...
Retour sur les vnements r騩cents en Tunisie, tout cela en lien certain avec les Printemps, les tensions maliennes et la prsence de camps d'entrainement djihadiste dans le pays.
01/11/2012
Sarah Ben Hamadi, Tunis
頫 Nous allons vers un affrontement. C’est presque invitable , d黩clarait le ministre de l’Intrieur, Ali Laryedh, au journal Le Monde en mars 2012. Il ne croyait pas si bien dire. Sept mois plus tard, 颠 Douar Hicher, une dlgation de la Manouba (banlieue ouest de Tunis), de graves affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des islamistes radicaux.
Dans la nuit de samedi 27 octobre, lors d’une intervention des agents de la Garde nationale dans une bagarre entre des islamistes radicaux et des revendeurs clandestins d’alcool dans la ville de Douar Hicher, Wissem Ben Slimane, un commandant de la Garde nationale et chef de la brigade de s驩curit publique la Manouba, a gravement 頩t agress avec une arme tranchante par un pr驩sum salafiste. Ce dernier sera interpell 驠 Jendouba (nord‑ouest du pays) trois jours plus tard.
Le soir de son arrestation, la cit Khaled Ibn Al Walid, Douar Hicher devient le th頩tre d’une vritable gu⩩rilla urbaine entre les forces de l’ordre et les islamistes radicaux, appels venger leur 頫 frre . Des appels au djihad lanc軩s partir de la mosque du quartier, des jets de cocktails Molotov et enfin, une attaque du poste de police, laquelle les forces de l’ordre rpondent en ouvrant le feu. Bilan des affrontements : deux policiers blesss et deux morts du c驴t des assaillants.
Le lendemain, les agents de la garde nationale de la Manouba dcident d’observer un sit‑in pour d驩noncer l’agression commise contre leur collgue ainsi que les actes de violence perptr詩s la veille contre des agents de l’ordre. Certains ont mme rclamꩩ la dmission du ministre de l’Intrieur et appel驩 ˠ la ncessit d’assurer la neutralit驩 du ministre de l’intrieur et de nommer une personnalit詩 indpendante sa t頪te pour avoir ۫ une police rpublicaine . Une mesure que ne cesse de revendiquer l’opposition depuis l’attaque de l’ambassade am黩ricaine, le 14 septembre dernier. Le Syndicat national des forces de scurit int驩rieure et l’Union nationale des syndicats des forces de scurit ont convoqu驩 un rassemblement de protestation d’une heure devant le sige du ministre de l’Int訩rieur ce jeudi 1er novembre pour les mmes raisons.
Dans un tmoignage rapportꩩ par l’AFP, un haut responsable policier a affirm, sous couvert d’anonymat, que dsormais, c’est 驫 le dbut de la guerre entre nous [forces de l’ordre, NDLR] et les salafistes . Dans une tentative de durcir le ton, le porte‑parole du minist黨re de l’Intrieur a affirm mercredi que 驫 tous les outils permis par la loi seraient utilis۩s pour rpliquer ces attaques, y compris donc l’usage des balles r頩elles, autoris par la loi de 1969. Les autorits font ainsi savoir que la mouvance djihadiste est dans leur collimateur.
驉tait‑il ncessaire d’en arriver un affrontement entre les forces de l’ordre et les salafistes pour que le gouvernement prenne conscience du danger que peut repr頩senter cette mouvance ? Les salafistes, qualifis par certains de bras arm髩 d’Ennahdha , ont souvent agi dans l’impunit۩. Mais depuis le triste pisode de l’attaque de l’ambassade amricaine au mois de septembre, cette frange d’islamistes radicaux devient g驪nante pour le pouvoir.
La scission commence alors apparatre avec l’arrestation de plusieurs salafistes et un discours virulent d’Abou Yadh, leader des salafistes djihadistes tunisiens, l’encontre du gouvernement et l’lite modr驩e d’Ennahdha. Mais tant que Rached Ghannouchi fait la loi Ennahdha, la rupture ne sera pas consomme
01/11/2012
Sarah Ben Hamadi, Tunis
頫 Nous allons vers un affrontement. C’est presque invitable , d黩clarait le ministre de l’Intrieur, Ali Laryedh, au journal Le Monde en mars 2012. Il ne croyait pas si bien dire. Sept mois plus tard, 颠 Douar Hicher, une dlgation de la Manouba (banlieue ouest de Tunis), de graves affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des islamistes radicaux.
Dans la nuit de samedi 27 octobre, lors d’une intervention des agents de la Garde nationale dans une bagarre entre des islamistes radicaux et des revendeurs clandestins d’alcool dans la ville de Douar Hicher, Wissem Ben Slimane, un commandant de la Garde nationale et chef de la brigade de s驩curit publique la Manouba, a gravement 頩t agress avec une arme tranchante par un pr驩sum salafiste. Ce dernier sera interpell 驠 Jendouba (nord‑ouest du pays) trois jours plus tard.
Le soir de son arrestation, la cit Khaled Ibn Al Walid, Douar Hicher devient le th頩tre d’une vritable gu⩩rilla urbaine entre les forces de l’ordre et les islamistes radicaux, appels venger leur 頫 frre . Des appels au djihad lanc軩s partir de la mosque du quartier, des jets de cocktails Molotov et enfin, une attaque du poste de police, laquelle les forces de l’ordre rpondent en ouvrant le feu. Bilan des affrontements : deux policiers blesss et deux morts du c驴t des assaillants.
Le lendemain, les agents de la garde nationale de la Manouba dcident d’observer un sit‑in pour d驩noncer l’agression commise contre leur collgue ainsi que les actes de violence perptr詩s la veille contre des agents de l’ordre. Certains ont mme rclamꩩ la dmission du ministre de l’Intrieur et appel驩 ˠ la ncessit d’assurer la neutralit驩 du ministre de l’intrieur et de nommer une personnalit詩 indpendante sa t頪te pour avoir ۫ une police rpublicaine . Une mesure que ne cesse de revendiquer l’opposition depuis l’attaque de l’ambassade am黩ricaine, le 14 septembre dernier. Le Syndicat national des forces de scurit int驩rieure et l’Union nationale des syndicats des forces de scurit ont convoqu驩 un rassemblement de protestation d’une heure devant le sige du ministre de l’Int訩rieur ce jeudi 1er novembre pour les mmes raisons.
Dans un tmoignage rapportꩩ par l’AFP, un haut responsable policier a affirm, sous couvert d’anonymat, que dsormais, c’est 驫 le dbut de la guerre entre nous [forces de l’ordre, NDLR] et les salafistes . Dans une tentative de durcir le ton, le porte‑parole du minist黨re de l’Intrieur a affirm mercredi que 驫 tous les outils permis par la loi seraient utilis۩s pour rpliquer ces attaques, y compris donc l’usage des balles r頩elles, autoris par la loi de 1969. Les autorits font ainsi savoir que la mouvance djihadiste est dans leur collimateur.
驉tait‑il ncessaire d’en arriver un affrontement entre les forces de l’ordre et les salafistes pour que le gouvernement prenne conscience du danger que peut repr頩senter cette mouvance ? Les salafistes, qualifis par certains de bras arm髩 d’Ennahdha , ont souvent agi dans l’impunit۩. Mais depuis le triste pisode de l’attaque de l’ambassade amricaine au mois de septembre, cette frange d’islamistes radicaux devient g驪nante pour le pouvoir.
La scission commence alors apparatre avec l’arrestation de plusieurs salafistes et un discours virulent d’Abou Yadh, leader des salafistes djihadistes tunisiens, l’encontre du gouvernement et l’lite modr驩e d’Ennahdha. Mais tant que Rached Ghannouchi fait la loi Ennahdha, la rupture ne sera pas consomme
Téléguidées par les Etats Occidentaux qui ont tout intérêt à laisser s'installer des régimes extrémistes justifiant la peur du terrorisme et l'islamophobie qu'ils veulent imposer à leur population (et ça marche en partie, regardez la France !), ces révolutions n'ont, hélas, pas fait la part bel...
---> A bas l'information dirigée
Je comprends que le moral ne soit pas toujours bon, moi c'est pareil.
Mais j'essaie, j'essaie plus que tout de ne pas perdre la ligne d'horizon, en me disant que l'important pour moi n'est peut-être pas d'y arriver mais de garder le cap pour les camarades et les gosses qui poussent comme des fle...