Un peu plus loin...
Un peu plus loin...
Alors que nous parcourrons sans prcipitation nos quotidiens souvent borns, dans l’ombre, au coin de nos angles morts, des r驩alits plus ou moins quivoques nous tirent 驠 elles et nous sollicitent sans prcaution.
Ici, nous pouvons dcouvrir notre humanit驩 dlicate, nos peurs enfouies, nos ressemblances improbables et parfois, et bien sr, nos correspondances.
Au d黩tour, nous voyons qu’il n’y a rien qui ne spare ni ne rapproche que nous n’ayons en nous sond.
L’autre est l驠, dj en nous-m頪mes impatient, dj en nous-m頪mes rceptacle et miroir et nulle peine, nulle joie, nulle bont, nulle atrocit驩 ne s’attardent nous surprendre si nous fouillons assez profondment.
L’autre est l, avec la mme soif, avec la mme faim, avec la mꪪme ombre qui se courbe dans les matins solitaires, dans les nuits o nous terrons nos visions enfantines, dans les silences qui ont recouvert peu peu le tumulte que faisait le clapotis de nos premiers chagrins.
L’autre est l頠, tendant son ego vers nos egos semblables, tentant parfois l’approche ou fuyant au chaos de notre dsordre intime, emportant avec lui ce qui faisait souffle et dans l’cho terrible d’une porte qui claque, il est encore l驠, comme une trace, comme un sillon et nous voil jamais imprࠩgns.
Alors se penchant, au plus prs, 騠 la charnire de ce qui nous distant, nous pouvons retrouver la volont de partage et d’詩coute et se souvenir - en conjuguant le prsent au futur - qu’il n’y a qu’ baisser la garde pour trouver la confiance et la f頩licit d’aller nu dans un univers lui-mme sans parure.
Un peu plus loin donc, 骠 deux pas, tout prs, l’autre est l, tapi dans l’impatience de nos d蠩sirs, dans les vibrants dserts de nos solitudes.
Il nous appelle, et sans feindre de nous reconnaitre, il nous ramne au rivage que, d騩rivant, nous pensions avoir perdu de vue.
Il faut alors savoir de nouveau s’tonner, retrouver nos visions enfantines et prendre got, comme au jour premier, de l’黩merveillement d’tre au monde.
m. pour l’Orchestre Potique d’Avant-guerre – O.P.A
Un peu plus loin...
Alors que nous parcourrons sans prcipitation nos quotidiens souvent borns, dans l’ombre, au coin de nos angles morts, des r驩alits plus ou moins quivoques nous tirent 驠 elles et nous sollicitent sans prcaution.
Ici, nous pouvons dcouvrir notre humanit驩 dlicate, nos peurs enfouies, nos ressemblances improbables et parfois, et bien sr, nos correspondances.
Au d黩tour, nous voyons qu’il n’y a rien qui ne spare ni ne rapproche que nous n’ayons en nous sond.
L’autre est l驠, dj en nous-m頪mes impatient, dj en nous-m頪mes rceptacle et miroir et nulle peine, nulle joie, nulle bont, nulle atrocit驩 ne s’attardent nous surprendre si nous fouillons assez profondment.
L’autre est l, avec la mme soif, avec la mme faim, avec la mꪪme ombre qui se courbe dans les matins solitaires, dans les nuits o nous terrons nos visions enfantines, dans les silences qui ont recouvert peu peu le tumulte que faisait le clapotis de nos premiers chagrins.
L’autre est l頠, tendant son ego vers nos egos semblables, tentant parfois l’approche ou fuyant au chaos de notre dsordre intime, emportant avec lui ce qui faisait souffle et dans l’cho terrible d’une porte qui claque, il est encore l驠, comme une trace, comme un sillon et nous voil jamais imprࠩgns.
Alors se penchant, au plus prs, 騠 la charnire de ce qui nous distant, nous pouvons retrouver la volont de partage et d’詩coute et se souvenir - en conjuguant le prsent au futur - qu’il n’y a qu’ baisser la garde pour trouver la confiance et la f頩licit d’aller nu dans un univers lui-mme sans parure.
Un peu plus loin donc, 骠 deux pas, tout prs, l’autre est l, tapi dans l’impatience de nos d蠩sirs, dans les vibrants dserts de nos solitudes.
Il nous appelle, et sans feindre de nous reconnaitre, il nous ramne au rivage que, d騩rivant, nous pensions avoir perdu de vue.
Il faut alors savoir de nouveau s’tonner, retrouver nos visions enfantines et prendre got, comme au jour premier, de l’黩merveillement d’tre au monde.
m. pour l’Orchestre Potique d’Avant-guerre – O.P.A
- 12 Septembre 2012 1:24
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1Personnes qui aiment ça
eruasi
très émouvant...J'aime beaucoup...
- 12 Septembre 2012
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L'Orchestre Poétique d'Avant-g...
Merci.
- 12 Septembre 2012
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