Ainsi parla le poète
Une fois de plus, me voil penche sur la table, tentant de d੩celer, dans l’amas de dchirures et de plaies, l’clat de beaut驩 qui nous pousse.
Une fois de plus, debout sur le parapet, j’essaie de crever l’pais brouillard, de faire percer au jour, malgr la nuit des longs couteaux, la fleur d驩licate.
Une fois de plus, bien que mes ongles soient rongs, bien que la fatigue pointe, je m’chine 驠 m’enrager, retrouvant, dans les yeux d’un enfant de deux ans, la fragilit de l’existence.
Les malheurs nous viennent en cohortes, clouant nos viscres ; d騩membrant sans s’encombrer nos ftus d’esprances ; s’ing驩niant poursuivre, jusque dans le sommeil, nos dsillusions.
Nous soliloquons, perclus, sans ligne atteindre ; sans trouver, sous nos pas, la terre vierge o s’affranchir.
Nos peaux s’agglutinent et se frlent mais la solitude nous engonce, nous tire vers le renoncement et nous soumet 鴠 nos habitudes.
Le temps o nous rvions haut, o骹 les citadelles n’taient pas hantes par les spectres de nos d驩solations, ce temps-l est encore portࠩe de mains si l’on consent, presque sans dsespoir, na頮tre pour mourir.
Car malgr cette amertume, le ventre de nos femmes continue de s’arrondir et la vie, bouillonnante et dsordonn驩e, fourmille.
Qui peut alors dire : Cela ne m’appartient pas. ˻ ?
Sans prsumer de l’entaille, il nous faut manier l’aiguillon sans relche, titillant au cœur de notre genre l’espoir fain颩ant. Ah ! Oui ! Vraiment ! Tendre nos nerfs dceler, dans l’amas de d੩chirures et de plaies, l’clat de beaut qui nous pousse !
m. pour L’Orchestre Po驩tique d’Avant-guerre – O.P.A
Texte libre de droit, diffus sous Creative Commons
http://www.opa33.org/opa-creative-commons.html
Tl驩chargement libre Le bateau ivre ˻ O.P.A. Live Studio Barbey (2008)
http://www.opa33.org/live-studio-barbey.html
Une fois de plus, debout sur le parapet, j’essaie de crever l’pais brouillard, de faire percer au jour, malgr la nuit des longs couteaux, la fleur d驩licate.
Une fois de plus, bien que mes ongles soient rongs, bien que la fatigue pointe, je m’chine 驠 m’enrager, retrouvant, dans les yeux d’un enfant de deux ans, la fragilit de l’existence.
Les malheurs nous viennent en cohortes, clouant nos viscres ; d騩membrant sans s’encombrer nos ftus d’esprances ; s’ing驩niant poursuivre, jusque dans le sommeil, nos dsillusions.
Nous soliloquons, perclus, sans ligne atteindre ; sans trouver, sous nos pas, la terre vierge o s’affranchir.
Nos peaux s’agglutinent et se frlent mais la solitude nous engonce, nous tire vers le renoncement et nous soumet 鴠 nos habitudes.
Le temps o nous rvions haut, o骹 les citadelles n’taient pas hantes par les spectres de nos d驩solations, ce temps-l est encore portࠩe de mains si l’on consent, presque sans dsespoir, na頮tre pour mourir.
Car malgr cette amertume, le ventre de nos femmes continue de s’arrondir et la vie, bouillonnante et dsordonn驩e, fourmille.
Qui peut alors dire : Cela ne m’appartient pas. ˻ ?
Sans prsumer de l’entaille, il nous faut manier l’aiguillon sans relche, titillant au cœur de notre genre l’espoir fain颩ant. Ah ! Oui ! Vraiment ! Tendre nos nerfs dceler, dans l’amas de d੩chirures et de plaies, l’clat de beaut qui nous pousse !
m. pour L’Orchestre Po驩tique d’Avant-guerre – O.P.A
Texte libre de droit, diffus sous Creative Commons
http://www.opa33.org/opa-creative-commons.html
Tl驩chargement libre Le bateau ivre ˻ O.P.A. Live Studio Barbey (2008)
http://www.opa33.org/live-studio-barbey.html
- 4 Septembre 2012 17:34
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2Personnes qui aiment ça
eruasi
magnifique !!!
- 7 Septembre 2012
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