UNE JOURNÉE D'ACTION... COMME D'HABITUDE

UNE JOURNÉE D'ACTION... COMME D'HABITUDE

Le 7 mars on aurait bien des raisons de suivre la journée d'action des syndicats en France pour l'hôpital public, pour la santé, pour la sécurité sociale et la défense de tout le service public après les multiples attaques des hommes politiques contre les fonctionnaires nouveau bouc émissaire de la bourgeoisie, contre le blocage de nos salaires, contre le manque de moyens, contre le manque le manque de personnel et la casse du système public de santé.

Par contre, nous n'avons aucune raison de penser que cette journée servira à nous organiser mieux, à nous lier d'un hôpital à l'autre, d'un secteur à l'autre, d'une profession à l'autre, et à nous lier aussi aux autres secteurs publics ou privés attaqués.

L'attaque est générale mais la riposte est divisée : les postiers d'un coté, les hospitaliers d'un autre, les cheminots d'une troisième, sans parler du privé. Cette journée du 7 mars est par hasard, rejointe par celle d'Air France ou par celle du secteur de l'énergie. Mais ces luttes ne se joindront pas entre-elles. Et les cheminots ou les postiers ne sont pas clairement appelés non plus. Ne parlons pas du secteur privé !

Quant aux journées d'action, elles ont montré qu'elles ne font nullement peur à nos adversaires du patronat et du gouvernement pas plus que leurs dirigeants syndicaux avec lesquels ces adversaires discutaient bien gentiment comme ils le faisaient avec Hirsch lorsque nous exigions dans la rue qu'ils cessent de négocier !

Donc c'est seulement sur nous même qu'il faudra compter pour renverser la vapeur, pour nous faire craindre et plus encore pour réellement les faire reculer...

Les attaques se préparent contre nous du coté de la bourgeoisie. La tonalité des discours convergents et antisociaux de Le Pen, Macron et Fillon le montre bien ! Cela nécessiterait une véritable réponse de la classe ouvrière dans la rue et dans la grève. Mais ce n'est pas sur les syndicats qu'il faudra compter pour cela. Bien trop de calculs les attachent à ce système pourri !

Il faudra pour cela des coordinations, des assemblées souveraines qui décident des revendications, des modes d'action, des négociations ou pas négociations, de tout l'avenir de nos luttes et qui médiatisent elles-mêmes tous ces points et pas à la manière réformiste des appareils syndicaux !

Anonyme




Soyons conscients, il n'y a plus de gauche, elle est morte. Le social libéralisme l'a tuée entraînant dans la fosse commune le PCF. Un mariole pense pouvoir redonner vie au cadavre en s'autoproclamant "sauveur suprême". Il disparaîtra aussi vite qu'il s'est déclaré. Les orgas révolutionnaires sont atones, en coma dépassé. Les anars s'agitent, renaissent. Que nous reste‑t‑il comme outil de luttes de classe ? La CGT ! 700 000 adhérents tenus en laisse par une camarilla de bureaucrates qui a muselée toute velléité d'en découdre.

Voyez comme la loi esclavage a été enterrée. Voyez comment ils tolèrent l'encadrement de nos manifs ‑ inutiles et sans lendemain ‑ par la milice du capital. C'est non seulement dégueulasse mais c'est purement crapuleux. Et ces canailles dénoncent devant les caméras de TV, ceux qu'ils veulent en découdre. Ce qui en dit long de leur compromission avec nos exploiteurs. La rage est là. Ça bouillonne dans les taules, les foyers, les facs... Chômage, mise à la rue, assoces caritatifs pour bouffer... Adviendra‑t‑elle cette révolte? Par le bulletin de vote ? Sûrement pas ! Ce truc est bon pour les gogos qui croient au père Noël !

Boycottons les urnes, nous n'avons pas à choisir parmi les bourgeois ceux qui nous pondrons des lois de régression sociale, de répression. Quand ? À coup sûr avec les premières mesures antisociales du prochain poltron de l'Élysée. Ils nous ont annoncé la couleur. Nous savons ce qu'ils projettent : sang et douleurs pour les opprimés. Aussi préparons‑nous à l'affrontement. Soyons sauvages. Organisons‑nous, dès maintenant, en écartant les bureaucrates syndicaux, nos principaux obstacles. Chassons‑les s'il le faut, nous n'avons pas besoin de chefs.

Dès à présent, commençons par être utile à notre classe, tapons à la caisse nos exploiteurs‑affameurs, volons‑les, ralentissons la production, sabotons‑la, sans craindre leurs lois, leurs contremaîtres et chefaillons. Tremblez, bourgeois et autres valets du capital, le face‑à‑face approche. Nous sommes le nombre, vous, si peu.

Un autre anonyme
Code Captcha
-->
Recharger le code
Saisir le code