La plume est elle plus forte que le marteau?
Je me demande.
Je me le demande quasiment chaque jour, à chaque fois que j'allume une radio, une télé ou que j'ouvre ma boîte mail.
Partout, tout le temps, clairement énoncé ou subtilement masquée, elle est là. Elle rôde en quête de vie à s'approprier.
La concurrence.
Les divertissements, nombreux, sont quasiment tous des concours, des affrontements ; les documentaires montrent la difficulté, la peur, la faim, les prédateurs ; l'information est un classement de toutes choses, les pays selon le nombre de leurs chômeurs, leur taux d'exportation, ou, pour les plus malheureux, l'urgence humanitaire qui y règne, le plus puissant chassant les autres de l'antenne, régnant en maître jusqu'à être détrôné et à son tour disparaître.
Le modèle fut Danois, puis Irlandais maintenant il est Allemand. La communauté internationale devait à tout prix agir pour la Libye, puis pour la Syrie, puis pour le Mali, puis pour l'Ukraine...
Dans ce fatra du plus, la logique reste invisible même à ceux qui la transmette. Ils et elles ne font pas œuvre de propagande, ils et elles ne font que livrer leur vision du monde faite de crainte et d'immédiateté. C'est le principal problème qui se pose à nous qui désirons de profonds changements institutionnels et sociétaux :
Comment convaincre quelqu'un qui ne voit pas le même monde que nous de changer du tout au tout son existence?
La première solution qui vient à l'esprit est : par la raison. Nous avons conscience des méfaits que son quotidien a sur lui, les autres et son environnement, il suffit de lui expliquer posément et il ou elle se rapprochera naturellement de nos idées.
Simple, non? Si simple que c'est trop beau pour être vrai.
L'humain est ainsi fait qu'un mensonge martelé assez souvent et assez fort finit par devenir une vérité. Ainsi les états-uniens ont vécu dans la peur d'une guerre aussi imminente qu'atomique avec les soviétiques. Bien sûr, une telle guerre n'était qu'une possibilité sans probabilité, cela n'a pas empêché ce délire de façonner l'existence de millions de personnes...
C'est pour cela que je me demande.
La plume est elle plus forte que le marteau?
Ne devrais pas prendre un marteau moi aussi?
Je me le demande quasiment chaque jour, à chaque fois que j'allume une radio, une télé ou que j'ouvre ma boîte mail.
Partout, tout le temps, clairement énoncé ou subtilement masquée, elle est là. Elle rôde en quête de vie à s'approprier.
La concurrence.
Les divertissements, nombreux, sont quasiment tous des concours, des affrontements ; les documentaires montrent la difficulté, la peur, la faim, les prédateurs ; l'information est un classement de toutes choses, les pays selon le nombre de leurs chômeurs, leur taux d'exportation, ou, pour les plus malheureux, l'urgence humanitaire qui y règne, le plus puissant chassant les autres de l'antenne, régnant en maître jusqu'à être détrôné et à son tour disparaître.
Le modèle fut Danois, puis Irlandais maintenant il est Allemand. La communauté internationale devait à tout prix agir pour la Libye, puis pour la Syrie, puis pour le Mali, puis pour l'Ukraine...
Dans ce fatra du plus, la logique reste invisible même à ceux qui la transmette. Ils et elles ne font pas œuvre de propagande, ils et elles ne font que livrer leur vision du monde faite de crainte et d'immédiateté. C'est le principal problème qui se pose à nous qui désirons de profonds changements institutionnels et sociétaux :
Comment convaincre quelqu'un qui ne voit pas le même monde que nous de changer du tout au tout son existence?
La première solution qui vient à l'esprit est : par la raison. Nous avons conscience des méfaits que son quotidien a sur lui, les autres et son environnement, il suffit de lui expliquer posément et il ou elle se rapprochera naturellement de nos idées.
Simple, non? Si simple que c'est trop beau pour être vrai.
L'humain est ainsi fait qu'un mensonge martelé assez souvent et assez fort finit par devenir une vérité. Ainsi les états-uniens ont vécu dans la peur d'une guerre aussi imminente qu'atomique avec les soviétiques. Bien sûr, une telle guerre n'était qu'une possibilité sans probabilité, cela n'a pas empêché ce délire de façonner l'existence de millions de personnes...
C'est pour cela que je me demande.
La plume est elle plus forte que le marteau?
Ne devrais pas prendre un marteau moi aussi?
Prendre le marteau, ça pourrait aussi se traduire par la manière dont Licioula suggère à ceux qui se retroussent les manches sur un chantier de prendre le pouvoir sur celui-ci.
... Ensuite, la plume plus légère pour les finitions.
...
Mon propos n'était pas sur agir ou réfléchir avant d'agir (ce que semble dénoncer ton deuxième paragraphe) seulement sur la manière d'agir pour populariser des idées : s'exprimer sans rien omettre, sans rien cach...
Je suis OK qu'il est bien sur nécessaire de réfléchir avant que de mettre en œuvre, mais point trop s'en faut. Disons que la réflexion est utile pour dégrossir ...
Pour reprendre ton exemple d'entraide, il est bien plus marquant de pratiquer celle-ci que d'en parler.
Il n'y a qu'à voir tous ces nouveaux poncifs (développement durable, transition énergétique ......
En effet, hormis lors des manifs où l'attention est focalisée sur un point extrêmement précis, il n'y a pas de "matraquage idéologique" de "notre...