par Michel Uzac
Merde.
Chers gens,
Penser aujourd’hui que la femme possède des droits équivalents aux hommes est un leurre. Et oui, il faudrait enlever le bandeau que vous persistez à garder confortablement sur vos jolies frimousses.
Attention,je ne parle pas d’égalité au sens vrai du terme, car en effet il faut le dire la femme n’est pas l’homme et réciproquement. Voilà pourquoi j’utiliserais ici le terme de « parité » qui me paraît plus juste.
Nous sommes différents, c’est vrai, j’ai un vagin et mon frère non. Pourquoi ?On s’en fou. C’est comme ça, on accepte.
En revanche ce que j’aimerais savoir c’est pourquoi je n’ai pas le droit aux mêmes postes que lui ? Pourquoi je serais moins payée dans certains cas ?Pourquoi j’aurais le droit à des regards lourds et portant un message« ténébreux » dans les couloirs du bureau ? Pourquoi on me prendra pour une pute si je me tape le secrétaire ?
Et bien, mesdames, messieurs, ce mal date depuis belle lurette et sans vouloir être pessimiste (juste un peu) on n’est pas prêts d’en sortir !
Certains me diront : « mais on a avancé quand même ! Maintenant il y a des hommes aux foyers, y’en a même qui font la cuisine » .. MERCI ! Alors sous prétexte que mon père cuisine il faudrait que je me fasse prendre par derrière par mes confrères? C’est complètement con, permettez moi de l’affirmer.
Seulement,si je me permet, moi, d’écrire ce petit texte – à la con – c’est parce que je commence à en avoir assez de ne pas pouvoir me promener dans la rue sans me faire siffler comme une chienne, ou un entendre au creux de mon oreille un : «c’est combien ? ».
Et oui, parce que malheureusement c’est le cas. Je mets en garde tout de suite les petits malins qui me rétorqueront que je devrais m’estimer heureuse qu’on me trouve jolie parce que ce n’est pas donné à tout le monde qu’ils se prendront un poing dans la gueule par mes soins.
Parce que je mets une jupe, ce devrait être légitime que je me prenne des remarques dans le métro ? Et parce que je leur répond qu’ils peuvent aller se faire foutre ou que je leur expose mon doigt (d’honneur, le doigt) en guise de réponse,ils auraient le droit de m’insulter à tout va ? Bah non. Ce n’est pas normal les gars. Et d’entendre tout la journée « vous êtes charmante ; vous êtes bien mignonne ; vous avez des fesses extrêmement bien garnie ; ça te dit un coup d’enfer ? ; tu suces ? ;Si j’avais pas mes mômes à la maison je t’aurais inviter à passer une nuit sous la couette » ça n’est pas agréable ! Sachez le !
Maintenant le problème devient : que changer à cela ? Et bien moi,malheureusement (encore une fois) je n’y peux rien toute seule, mais si jamais vous avez des collègues, parents ou amis qui ont des besoins de vomir leur langage affectif sur une nana, retenez vous et si ce n’est par compréhension de la gent féminine, faites le par pitié, on s’en fou pas mal.
Si je vous plaît tant pis, sinon tant mieux.
Je vous emmerde,
Cordialement,
Az.
Penser aujourd’hui que la femme possède des droits équivalents aux hommes est un leurre. Et oui, il faudrait enlever le bandeau que vous persistez à garder confortablement sur vos jolies frimousses.
Attention,je ne parle pas d’égalité au sens vrai du terme, car en effet il faut le dire la femme n’est pas l’homme et réciproquement. Voilà pourquoi j’utiliserais ici le terme de « parité » qui me paraît plus juste.
Nous sommes différents, c’est vrai, j’ai un vagin et mon frère non. Pourquoi ?On s’en fou. C’est comme ça, on accepte.
En revanche ce que j’aimerais savoir c’est pourquoi je n’ai pas le droit aux mêmes postes que lui ? Pourquoi je serais moins payée dans certains cas ?Pourquoi j’aurais le droit à des regards lourds et portant un message« ténébreux » dans les couloirs du bureau ? Pourquoi on me prendra pour une pute si je me tape le secrétaire ?
Et bien, mesdames, messieurs, ce mal date depuis belle lurette et sans vouloir être pessimiste (juste un peu) on n’est pas prêts d’en sortir !
Certains me diront : « mais on a avancé quand même ! Maintenant il y a des hommes aux foyers, y’en a même qui font la cuisine » .. MERCI ! Alors sous prétexte que mon père cuisine il faudrait que je me fasse prendre par derrière par mes confrères? C’est complètement con, permettez moi de l’affirmer.
Seulement,si je me permet, moi, d’écrire ce petit texte – à la con – c’est parce que je commence à en avoir assez de ne pas pouvoir me promener dans la rue sans me faire siffler comme une chienne, ou un entendre au creux de mon oreille un : «c’est combien ? ».
Et oui, parce que malheureusement c’est le cas. Je mets en garde tout de suite les petits malins qui me rétorqueront que je devrais m’estimer heureuse qu’on me trouve jolie parce que ce n’est pas donné à tout le monde qu’ils se prendront un poing dans la gueule par mes soins.
Parce que je mets une jupe, ce devrait être légitime que je me prenne des remarques dans le métro ? Et parce que je leur répond qu’ils peuvent aller se faire foutre ou que je leur expose mon doigt (d’honneur, le doigt) en guise de réponse,ils auraient le droit de m’insulter à tout va ? Bah non. Ce n’est pas normal les gars. Et d’entendre tout la journée « vous êtes charmante ; vous êtes bien mignonne ; vous avez des fesses extrêmement bien garnie ; ça te dit un coup d’enfer ? ; tu suces ? ;Si j’avais pas mes mômes à la maison je t’aurais inviter à passer une nuit sous la couette » ça n’est pas agréable ! Sachez le !
Maintenant le problème devient : que changer à cela ? Et bien moi,malheureusement (encore une fois) je n’y peux rien toute seule, mais si jamais vous avez des collègues, parents ou amis qui ont des besoins de vomir leur langage affectif sur une nana, retenez vous et si ce n’est par compréhension de la gent féminine, faites le par pitié, on s’en fou pas mal.
Si je vous plaît tant pis, sinon tant mieux.
Je vous emmerde,
Cordialement,
Az.
